Inauguré l’année dernière, le complexe industriel de raffinage de sucre, investissement du groupe Berrahal, implanté dans la zone d’activités de Tafraoui, a annoncé déjà la couleur, en commercialisant son produit.
L’ambition de l’investisseur mascaréen ne s’est pas arrêtée en un si bon chemin, puisque il a entamé l’exportation de sa marchandise vers la Turquie apprend-on de sources concordantes. Quelques mois seulement après sa mise en service totale, l’usine s’est ouvert sur le monde, à travers un produit du cru, qui est désormais à la conquête des marchés mondiaux.
Nos sources indiquent que d’autres marchés, notamment au niveau du continent africain, seraient dans le viseur. Décidément, après le ciment, l’Algérie est en train de réussir le bon coup, en mettant l’autosuffisance en sucre en ligne de mire.
Une rude concurrence a été lancée, rappelons-le, sur le marché local, avec l’autre marque rivale, cela est constaté sur les étals des magasins d’alimentation de la ville, où les rayons sont désormais divisés entre les 02 produits.
Une concurrence qui en plus de son aspect économique, fait le bonheur des clients qui ont plus de choix, même si le prix est pratiquement le même.
D’une capacité de raffinage de 700.000 tonnes/an et d’un coût de 12 milliards de dinars, et de 400 tonnes par jour, ce complexe dénommé la Grande Raffinerie Oranaise de Sucre a sensiblement amélioré la commercialisation de ce produit, en attendant de faire baisser ses prix.
Lors de l’inauguration, l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal avait souligné la possibilité d’exporter le sucre, en rappelant que les besoins du pays varient entre 1,6 et 02 millions de tonnes par an, alors que la production nationale atteindra les 2,5 millions de tonnes avec celle de ce nouveau complexe.
Cap sur l’exportation
Complexe industriel de raffinage de sucre de Tafraoui