Une convention-cadre de formation du personnel des établissements thermaux en thalassothérapie

La nécessité absolue de vouloir à tout prix et dans des conditions les meilleures, améliorer les prestations de service dans le secteur du Tourisme et de l’Artisanat est un défi, non des moindres, qui se dresse devant le développement d’Abdelkader Ben Messaoud et qu’il veut, sans tarder lever. Il s’agit-là, de sa carte de visite qu’il entend mettre en œuvre avec l’implication effective de l’ensemble des partenaires, venant en amant, ou en aval de tout le dispositif à mettre en valeur pour réussir ce défi.
C’est ce que l’on a pu décrypter en substance des résultats de la visite qu’il a effectuée, mardi dernier dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Les gérants des complexes, des résidences et des villages touristiques, des hôtels étoilés, des sites balnéaires ont compris le message cinq sur cinq et devant s’inscrire dans cette dynamique pour laquelle Ben Messaoud avait révélé, à Alger, le lundi 09 juillet «le lancement prochain d’un programme de formation au profit de plus de 3.800 travailleurs et cadres dans le Tourisme, en vue de “réhabiliter le service public et moderniser la formation en accord avec le développement que connaît le secteur». En marge de cette visite qualifiée d’importante, dans cette wilaya côtière, le représentant du gouvernement a déclaré à la presse que : «l’affluence particulière constatée ces derniers temps au niveau des plages et des sites touristiques, non pas uniquement au niveau local mais à travers l’ensemble du pays est un facteur positif, eu égard aux grands projets touristiques et hôteliers réalisés. «Nous nous préparons à faire de l’Algérie une destination touristique attrayante,» a-t-il avancé. Aïn Témouchent dispose déjà un parc important de plus de 6.800 lits qui la place parmi les wilayas émergentes. Nous sommes en phase d’exécution avec force et vigueur de cette politique car, il s’agit de la relance de ce secteur générant, source de rentrées en devises et créateurs d’emplois,» a ajouté le ministre. Dans ce contexte, il a souligné que : «l’Algérie est capable de relever tous les défis qui en découlent sur les plans de réalisation des infrastructures, de la formation et des facilitations accordées aux investisseurs.»Par ailleurs, M. Abdelkader Ben Messaoud a rappelé que le ministère a signé «des conventions avec 11 établissements bancaires, pour financer des projets touristiques, ciblant la relance du secteur touristique.» En sus, le dimanche 08 juillet, il a été signé à Alger, «une convention-cadre entre les ministères du Tourisme et de la Santé, en vue de développer le tourisme thermal et de soins de façon à assurer une meilleure prise en charge du client.» Il est à rappeler la : «cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Ben Messaoud et du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.»Elle vise à «valoriser et développer le tourisme thermal, de soins et de prévention, ainsi qu’à employer un personnel qualifié aux établissements du tourisme thermal, notamment le corps paramédical.»Il s’agit également de «mieux prendre en charge le client et d’assurer une formation continue aux employés du corps paramédical qui exercent leurs activités dans des stations thermales et des centres de thalassothérapie..»Quant à Ben Messaoud, il dira en substance: que cette convention “permettra de coordonner entre les secteurs du Tourisme et de la Santé, en application du programme du président de la République, visant à réhabiliter le secteur du Tourisme et promouvoir le service touristique.»En sus, il déclare : « que l’Algérie est “pionnière” en matière de tourisme thermal avec 282 nouvelles sources thermales et 25 établissements thermaux, tout en signalant l’existence de 30 projets touristiques thermaux en cours de réalisation sur l’échelle nationale. Selon des experts des 02 ministères signataires de la convention-cadre, elle est «de nature à contribuer au renforcement du partenariat entre les 02 secteurs à travers la mise en place d’un cadre légal et réglementaire à même d’assurer une complémentarité permanente et organisée.