Le propriétaire d’un restaurant à Es Seddikia refuse l’accès à une commission de contrôle d’hygiène

Constituée pourtant de la DCP, Police, bureau d’hygiène et APC

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Des fonctionnaires de la DCP et du bureau communal d’hygiène, un officier de police et le secrétaire général de l’APC munis d’un ordre de mission pour un contrôle dans un restaurant à Es Seddikia, ont été interdits d’accès à l’intérieur de l’établissement par le propriétaire des lieux qui a campé sur sa position malgré l’insistance de la commission qui a été contrainte de rebrousser chemin.
Un état de fait qui a plus que choqué les membres de cette commission mais qui pose un réel problème d’entrave à une mission de contrôle menée de surcroit par des représentants de plusieurs institutions habilités pourtant à entreprendre de telles opération de contrôle.
Que s’est-t-il passé cette fin de semaine au niveau du restaurant spécialisé la friture de poisson situé dans le secteur urbain d’Es Seddikia, le méditerranéen, puisque c’est lui dont il s’agit ?
Face à la conjoncture et l’actualité de l’heure de crise avec l’apparition de l’épidémie de choléra, il était clair que face à une opinion publique très critique, que les contrôles d’hygiène des établissements de restaurations, allaient plus qu’avant être la cible de contrôle. Sauf qu’en fin de semaine, une surprise de taille attendait une commission de contrôle constitué de représentants de différentes institutions, dont on citera la DCP, accompagnés des membres du bureau d’hygiène communal, appuyés par un représentant de la sureté de wilaya, un officier de 11ème sureté urbaine territorialement compétente, ainsi que le SG de l’APC d’Oran. Au moment de se présenter au restaurant en question avec les documents confirmant leur mission, le propriétaire leur interdira formellement l’accès à son restaurant, malgré l’instance des membres de cette commission qui tenteront de le raisonner sur l’importance de leur mission en lui exhibant les autorisation pour ce faire. Rien n’y fait, le propriétaire du restaurant n’en démordra pas et refusa catégoriquement l’accès des membres de cette commission à son établissement. Après cela, les membres de la commission rebrousseront chemin et le contrôle ne sera pas effectué et l’autorité de l’action publique se retrouve ainsi totalement bafouée.

Akid Lotfi : 24 propositions
de fermeture restées sans suite

Eau malsaine, hygiène déplorable, viandes impropres à la consommation et locaux insalubres, ce sont là les constats consignés dans des rapports officiels établis par les multiples commissions d’hygiène qui ont eu à visiter de nombreux établissements de restauration pour le seul secteur de Akid Lotfi ou une forte affluence de clientèle consomme tous les jours. Entre fast-food et restaurant gastronomiques, les atteintes à l’hygiène donc à la santé des consommateurs et plus que relevées, sauf qu’aucune sanction ne suit les rapports des commissions de contrôle d’hygiène et de la qualité. La situation se limite à l’établissement de mises en demeure pour les établissements en défaut, suivi par des propositions de fermeture, le temps que les propriétaires et gérants des fast-foods et restaurants, prennent compte des réserves émises et remettre leurs établissements et la nourriture servies aux normes d’hygiène et de consommation requises.
Pour le secteur de Akid Lotfi ou une prolifération de restaurants et de fastfood a vu le jour depuis la création de cette cité récente, pas moins de 24 mises en demeure et proposition de fermeture ont été dressées par les commissions de contrôle et là, on s’interroge « pourquoi les rapports des commission de contrôle ne sont pas suivis d’effet ? un fait qui décourage tout inspecteur de contrôle membre et pose réellement la question sur l’autorité de l’Etat et se représentants.

les « Chicha Café »
et le vide juridique

Le danger de la Chicha est dénoncé par les spécialistes de la santé et principalement les pneumologues et les cardiologues qui ont de tout confirmé la nocivité et les dangers de la consommation de la chicha. Une prise de Chicha équivaut à 20 paquets de cigarettes disent les spécialistes et pourtant, malgré leur interdiction, ces établissements ou se mêlent mineurs et adultes prolifèrent dans tous les recoins de la ville et les rapports médicaux sont mis en veilleuse. Selon un responsable au niveau de la DCP, « les gérants de ces établissements spécialisés dans cette prestation de Chicha, connaissent bien le règlement et joue sur le flou qui entourent les textes et le vide juridique constaté »