Le mois de septembre est, pour l’Algérie et plusieurs pays, dans le monde, la période caractéristique de la rentrée sociale par excellence.
A Ain Témouchent, en plus de cette caractéristique socioéconomique, septembre 2018 restera un mois d’attente et d’espoir pour la classe politique locale et nationale, la communauté universitaire (professeurs et étudiants) et nombreux observateurs avérés qui suivent de près ce qui a été pris comme décisions par Tahar Hadjar, ministre de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique (MESRS), à l’issue de sa dernière visite qu’il a effectuée dans la wilaya d’Ain Témouchent, fin juillet 2018.
Depuis pratiquement un mois les langues n’ont pas cessé de parler et de commenter, en long et en large, la proposition retenue à vouloir proposer, au rang d’université, le centre universitaire Belhadj Bouchaib d’Ain Témouchent, à l’instar des 07 autres cités par le représentant du gouvernement.
Il a déclaré « qu’une demande sera soumise au gouvernement en septembre prochain portant sur la promotion de certains centres universitaires au statut d’universités dont celui de Belhadj-Bouchaïb, d’Ain Témouchent, qui réunit toutes les conditions requises aussi bien sur le plan humain qu’infrastructurel. » En recevant notre courriel, le directeur du CUBB/AT, en l’occurrence Bouchrit Kébir, a bien voulu nous recevoir mercredi dernier aux environs de 10 heures du matin.
Spacieux et bien entretenu, son bureau est situé au 5eme étage.
Pratiquement le CUBB/AT laisser comprendre que tout était mis au point pour recevoir les nouvelles recrues au nombre de 2000 étudiants environ.
Curieusement, ce jour-là, une vieille dame, une septuagénaire est venue s’enquérir pour voir s’il y avait de possibilité pour inscrire sa fille dans la filière de pharmacie.
C’est au moins ce qu’elle nous a dit lors d’un court entretien provoqué par elle paraissant quelque peu mal informée, car le CUBB/AT ne dispose pas d’institut de médecine.
Et nonobstant le fait évoqué, le directeur a eu l’amabilité de la recevoir dans son bureau pendant que l’on a quitté les lieux en se dirigeant vers la cage d’ascenseur.
Interrogé sur le sujet qui fait impatienter tous les gens de la wilaya d’Ain Témouchent, en premier, et autres aussi nombreux, qui appellent de tous les régions du pays pour avoir des informations, en second, Kébir a eu l’amabilité de nous dire « qu’il faut tout d’abord attendre la tenue du conseil du gouvernement durant lequel le ministre Tahar Hadjar devait formuler la demande de rehausser le rang de 07 centres universitaires, en universités dont celui de CUBB/AT. » Quand il parlait, il ne voulait pas anticiper les choses et « attendait les voir venir selon les canaux usuels et conformément à la procédure qui est claire et qu’il faut suivre à la lettre. Le dossier doit être bien fourni et comportant les éléments de réponses nécessaires que demandent les canevas à remplir ».
Et savant bien utiliser les mots qu’il faut à la place qu’il faut, Kébir ne s’est pas écarté d’une virgule des propos alloués au ministre, son ministre bien entendu.
Il dira « Effectivement, lors de la visite du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il a déclaré à la presse « que le CUBB/AT réunit les conditions pour passer université et que le dossier sera au conseil du gouvernement en septembre 2018.
Le centre Belhadj Bouchaib totalise, aujourd’hui 350 enseignants dont 25% de rang magistral.
Aussi le nombre, des étudiants, a dépassé le cap de 9500 avec en sus30 filières et spécialités en licences et masters.
Aussi on compte également 05 laboratoires de recherches scientifiques et d’autres seront réalisés, au cours de cette année.
L’année 2018 restera caractérisée par la présentation de la première thèse de doctorat, depuis la création du centre universitaire en 2009.
Avec une maison de l’entrepreneuriat qui commence à faire des propositions réalisables aux partenaires de l’université notamment dans le domaine de l’environnement, 04 instituts, 14 départements et 09 domaines et filières, le CUBB remplit les critères d’habilitation pour passer au rang d’université. » Enfin, tout en restant confiant et persuadé que les choses vont bon train, il dira « je témoin que l’Etat algérien fait d’importants efforts en termes d’infrastructures. En décembre mous aurons 8000 places pédagogiques.
Grâce au dévouement et la foi qui les anime, les enseignants ont fait beaucoup de choses dans le domaine pour l’ouverture du doctorat et les différentes spécialités citées plus haut. »
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Les observateurs attendent avec impatience les résolutions du conseil des ministres en septembre
Rentrée universitaire 2018-2019