En décembre 2016, il occupait le poste de wali de Bejaia, Mohamed Hattab, promu ministre de la Jeunesse et des Sports, en avril 2018, en remplacement d’El Hadi Ould Ali, est attendu ce samedi à Aïn Témouchent.
Selon la Chargée de la Cellule de Communication de la wilaya, le représentant du gouvernement aura à inspecter et visiter plusieurs infrastructures de jeunesse et de sport à réceptionner, en cours de réalisation ou à lancer.
Selon ses déclarations récentes, faites à la presse nationale : «le secteur de la jeunesse et des sports constitue une priorité pour notre pays, à travers le lancement de plusieurs projets envers la jeunesse algérienne. Je veillerai à assurer la poursuite des efforts consentis par son prédécesseur, en prônant une politique de management dans la gestion du secteur.»
Quand on écoute les observateurs faire des analyses et des commentaires, on s’aperçoit que le ministère de la Jeunesse et des Sports connaît une instabilité des plus critiques jamais enregistrée depuis des lustres. Certains sont allés à dire : «qu’à cette instabilité vient s’ajouter une politique budgétaire minimale de l’État en ce qui concerne le secteur de la Jeunesse et des Sports, devenu, aujourd’hui, le parent pauvre des différentes lois de finances qui se sont succédé depuis plusieurs années.»
En effet : «le budget du MJS occupe l’un des taux les plus faibles du budget de l’État.» Il n’est pas aussi étonnant du coup que : « les résultats sportifs soient aussi faibles non pas uniquement au niveau mondial, mais aussi au niveau régional et africain au point où l’Algérie a fait figure de cancre aux derniers Jeux Arabes de Doha en 2011.» Il est certains, disent les analystes que : « l’absence d’une véritable politique sportive depuis des années, a plongé le sport algérien dans une situation comateuse assez profonde et surtout engendrée par une crise syndromique aussi bien sur le plan infrastructurel qu’organisationnel et sportif.
A l’échelle locale, le club phare de football, le CRT est en passe de pouvoir retrouver son lustre des années fastes.
Ce qui se dit pour cette discipline l’est aussi pour les autres sports qui connaissent une dégringolade apocalyptique, notamment dans le domaine du cyclisme, de la natation, de la boxe, du handball et du basket-ball. En dehors des infrastructures à inaugurer et visiter, que va dire le ministre sur la politique nationale à adopter dans secteur ? C’est ce qui nous intéresse le plus et pour lequel nous allons accorder une importance aux différentes déclarations du ministre.
Boualem Belhadri