En Algérie, l’année 2018 restera manifestement celle du lancement d’un programme ambitieux de l’énergie propre, et ce, dans les plus brefs délais. Une véritable course contre la montre s’opère présentement entre l’ensemble des wilayas du pays qui veulent s’inscrire dans cette dynamique qui envisage sérieusement de se mettre aux énergies renouvelables. C’est ce qu’affirment les autorités locales de la wilaya d’Aïn Témouchent, ces derniers jours. Leur objectif est de doter toutes les écoles primaires, dont la gestion relève des communes, d’installations leur permettant de se doter de l’énergie solaire. Il y a quelques semaines, Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales, Noureddine Bedoui, a indiqué depuis Relizane : « que l’Etat veut fournir à toutes les écoles primaires, durant les trois prochaines années, des équipements photovoltaïques leur permettant de se doter de l’énergie solaire.» Il a déclaré, faut-il le rappeler : «Notre objectif est d’assurer une couverture de tous les établissements scolaires du cycle primaire au niveau national en énergie renouvelable.»
Pour l’heure : «500 écoles primaires au niveau national sont déjà dotées d’équipements d’énergie solaire.» Selon la vision de Bedoui : « l’opération permettra de fournir l’énergie fossile pour d’autres besoins publics.» Quelques jours après, la Cheffe de l’Exécutif, de la wilaya d’Aïn Témouchent, OuinezLabiba avait déclaré à la presse et à la Radio : «la mise en route d’une opération de formation et de reconversion des électriciens des communes et des écoles en vue de les préparer pour la prise en charge de la gestion des nouveaux équipements de l’énergie solaire. » Le directeur de l’Animation Locale a été chargé de mettre en œuvre la dite formation par le biais du secteur de la formation professionnelle. Ceci dit, des sections devront subir cette formation dès la rentrée professionnelle en septembre 2018. D’après lui, les autorités vont par la suite, se pencher sur la généralisation de l’utilisation de ces énergies aux autres paliers du système scolaire (moyen et secondaire) ainsi que pour d’autres secteurs. Il faut noter que tout en faisant la promotion des énergies renouvelables, les autorités envisagent également de commencer l’exploitation du gaz de schiste, malgré l’opposition de la société civile. Par ailleurs, selon les dernières estimations de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) l’Algérie n’a pu développer que 300 mégawatts depuis l’énergie solaire. Ce qui est insignifiant par rapport au potentiel existant. Par ailleurs, on vient d’apprendre que la wilaya d’Aïn Témouchent a reçu un budget conséquent pour la fourniture et pose de ces installations au niveau des écoles primaires des localités rurales et zones éparses. Certainement, ce regain d’intérêt est dicté par la nécessité de vouloir marquer une cadence significative dans ce domaine énergétique à l’aide des cellules photovoltaïques qui sont pour l’heure produites en Algérie. La wilaya d’Aïn Témouchent s’est engagée de réaliser l’essentiel. Sa détermination d’y arriver est prise.