Deux jeunes filles, des amies, l’une âgée de 20 ans et l’autre n’a pas bouclé ses 19 ans, ne monteront plus jamais dans un taxi. Ces jeunes filles, croyaient comme nous tous d’ailleurs, que le taxi est un moyen de transport sécurisé. Que le chauffeur de taxi ne peut pas représenter un danger pour une jeune fille ou une femme. Le dimanche dernier, ces deux amies se trouvaient à Hai El Akid Lotfi. Elles ont été prises par le temps, et subitement elles se sont rendit compte que le noir était tombé, alors qu’elles ne dépassaient jamais les 17h00 hors de la maison. Les jeunes filles, se sont retrouvées sous la pluie, elles ont hélé un taxi, une Renault Scénic Blanche. Il y avait déjà une personne dans ce taxi, un jeune homme que les innocentes filles ont pris pour un client. Le taxi s’est arrêté, les jeunes filles ont communiqué au chauffeur leur destination comme d’usage, il leur a dit que c’était sur sa route et qu’elles pouvaient monter. Ce fut le début du cauchemar. Le taxi a pris la destination de Hai El Yasmine 2, sauf qu’il a pris la route du 4ème boulevard périphérique, prétextant fuir la circulation et les inondations. Les jeunes filles ne se doutaient pas de ce que leur réservaient le taxieur et son complice. Au lieu de prendre la bretelle pour Hai El Yasmine, il a dévié et doubla de vitesse, les jeunes filles ont commencé à crier et hurler de toutes leurs forces, là, le complice, a fait sortir un couteau de boucher et les a sommé de se taire.
« Le véhicule porte bien le néon du taxi, et un numéro, et à l’intérieur, il y a bien un compteur, mais il s’agit d’un faux taxi et d’un faux taxieur. »
Elles ont essayé d’ouvrir les portières et de se jeter dans le vide, mais le taxieur, les avait verrouillés. La voiture est entrée dans une piste menant vers les terres agricoles derrière la prison en cours de construction sur le 4ème boulevard périphérique. La voiture a fini par s’arrêter les jeunes filles criaient toujours, suppliant, le taxieur de les libérer, cependant ce dernier avait un autre plan. Sous la menace de l’arme blanche il a violé les jeunes filles, à tour de rôle avec son complice. Sachant que les jeunes filles étaient vierges, et qu’elles lui ont dit cela en le suppliant de les épargner. Après avoir commis leurs actes ignobles les deux montres ont repris la route, en emmenant leurs victimes qui une fois arrivées sur le grand boulevard ont sauté du véhicule. Elles se sont rendues à la 24ème sûreté urbaine qui a commencé l’enquête puis transmis le dossier à la brigade de gendarmerie de l’USTO, puisque le crime s’est produit dans un secteur de la gendarmerie. Un grand bravo aux gendarmes, qui ont appréhendé le taxieur et son complice en 24H00. Il s’est avéré que le taxi est un faux. Le véhicule porte bien le néon du taxi, et un numéro, et à l’intérieur, il y a bien un compteur, mais il s’agit d’un faux taxi et d’un faux taxieur. Il s’agit d’un violeur qui met en confiance ses proies, avec le véhicule de taxi. Signalons qu’une des jeunes filles victime, a eu la décence d’esprit de mémoriser le numéro d’immatriculation du véhicule taxi. Cette affaire, lève le voile sur la présence à travers la ville de faux taxi que personne ne peut identifier. Nos filles, nos sœurs et nos mères sont en danger !