Le match retour entre l’USM Alger et l’équipe irakienne Air Forces, qui s’est joué au stade Omar Hamadi de Bologhine pour les 1/32e de finale des championnats arabes des clubs, a été interrompu à la 70e minute. Les visiteurs, menés 2 buts à 0, ont quitté le terrain suite à des chants pro-Saddam Hussein émanant des tribunes.
Les chants suscitent depuis dimanche une “crise” entre les Irakiens et les Algériens, chez les internautes et les médias mais également chez les hauts responsables.
Le ministère des Affaires étrangères irakien a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur d’Algérie à Bagdad, “pour demander des éclaircissements sur ce qui s’est produit”. Selon l’agence de presse irakienne, les autorités irakiennes ont exprimé leur refus et leur mécontentement, Etat et Peuple, de tels agissements”.
Les “Usmistes” accueillaient dimanche 09 septembre 2018 le club irakien Air Forces pour le match retour des 1/32e de finale des championnats arabes des clubs. Le club de la capitale, qui a dominé son adversaire en Irak au match aller (0-1), menait 2 buts à 0 quand, à la 70e minute, les joueurs d’Air Forces décident de ne pas poursuivre la rencontre et de quitter le terrain.
Des supporteurs dans les tribunes commençaient à chanter des chants et slogans pro-Saddam Hussein, dictateur renversé en 2003 et pendu en 2006 à Bagdad, et à proférer des insultes anti-chiites.
Les joueurs du club Air Forces n’étaient pas les seuls à exprimer leur courroux. Le chef de la délégation irakienne, Walid Al Zaidi, a violemment chargé les supporteurs algériens, affirmant que ces chants ”étaient une preuve de la non-culture et de la sauvagerie en Algérie”.
Les Irakiens, internautes et journalistes, ont massivement dénoncé les chants pro-Saddam des supporteurs Usmistes.
Des journalistes et animateurs, s’ils ont souligné de bonnes conditions d’accueil, ont accusé le public algérien de “racisme”, de “sectarisme” et de “provocation”, regrettant un comportement “honteux” à l’égard de la délégation du club irakien en Algérie.
L’ambassadeur algérien convoqué, les Irakiens, “peuple, Etat” et médias, mécontents
Chants pro-Saddam dans les tribunes