Les collégiens et lycéens du village de Magoura, dans le sud de la wilaya, au nombre environ de 200 dont 60 filles, n’ont pas rejoint leurs classes à Bouihi et El Abed, à 20 Km de leur résidence.
Et pour cause. Leurs parents, à l’origine de ce boycott scolaire, invoquent des contraintes liées à la sécurité (risque d’agression, ou d’accident de la voie publique) et aux aléas de la météo (intempéries), ainsi que le rendement scolaire. «Nous ne voulons pas que nos enfants soient victimes d’accidents de la route comme cela s’est produit antérieurement où un enfant a trouvé la mort et plusieurs d’autres ont été grièvement blessés,» expliquent les parents d’élèves qui évoquent, également les mauvais résultats scolaires de leurs enfants. «Nos enfants ne réussissent pas dans leur cursus dans ces établissements.»
A noter que près de 40 élèves auraient abandonné leurs études.
A ce titre, les parents demandent à la Direction de l’Education d’ouvrir une annexe à Magoura, en procédant à la reconversion (puis l’extension) de l’école primaire désaffectée implantée au niveau de la localité. S’agissant du ramassage scolaire, les transporteurs « boudent» les élèves de Magoura pour cause de dettes.
Allal Bekkaï