M.A.S
Les débats qui ont succédé l’intervention de son Excellence l’Ambassadeur de Turquie en visite à Mostaganem se sont articulés autour de moult préoccupations, à savoir : la lancinante question des dispositifs juridiques de transferts de fonds et de formation technologiques, du secteur de la Pêche, du lancement d’une ligne maritime (Algérie-Turquie) du volet médical et de l’éventualité pour nos ressortissants d’aller se faire soigner en Turquie, la coopération pour la réhabilitation du vieux bâti à l’exemple de la mosquée ‘’Ketchaoua’’ à Alger et enfin et surtout la mise en place d’une Chambre de Commerce mixte algéro-turque.
L’invité d’un jour tentera au mieux d’expliciter et de clarifier les points soulevés, mais devant l’imprécision de certaines réponses, il attribuera cette insuffisance à l’absence de son attaché commercial, pièce-maîtresse lors de pareilles rencontres. Il dira à ce propos à notre collaborateur: « là est ma blessure,» justifiant ainsi cette lacune par la non- maîtrise des langues usitées de son attaché commercial.»
le diplomate évoquera d’emblée la nature des liens historiques, séculaires et de haut niveau qui unissent son pays à l’Algérie, rappelant au passage que la Turquie a été un des premiers pays à reconnaître en 1963 la République Algérienne Démocratique et Populaire. Sa visite s’inscrit devait-il souligner dans le cadre du développement et du renforcement des relations bilatérales déjà existantes. Pour étayer ses propos, il dira que plus de 128 projets turcs ont été concrétisés en Algérie pour un montant globale de 474 milliards de dollars et d’énumérer les principales réalisations que sont le complexe sidérurgique TOSYALI de Béthioua (Oran), le plus grand investissement de la Turquie dans le monde et dont les effectifs en place dépassent les 3.000 travailleurs, l’importante unité de textile à Relizane de 800 millions de dollars avec un apport de capitaux turcs à concurrence de 100%, la fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques à Blida et Alger et la méga-biscuiterie de Constantine. Le secteur des Travaux Publics, n’est pas en reste du partenariat, puisque les Turcs a-t-il précisé, ont réalisé de nombreux barrages, et grands projets dans le secteur de l’Habitat de même que celui des textiles, tout cela en contrepartie de la fourniture par l’Algérie de gaz liquéfié. «Notre offensive actuelle dans les foires, Salons et expos vise essentiellement à intéresser les petites et moyennes entreprises à laquelle nous offrons, avantages et garantie voire des facilitations de circulation par la délivrance de visas de trois ans.»è
