Zitouni Mustapha
Tous les efforts déployés par les hautes instances du pays, avec en premier lieu, l’appel du premier magistrat du pays, relayé en cela par les ministères, dont le département de Noureddine Bedoui, celui du ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, en l’occurrence, se retrouvent au « point mort», par le comportement et le peu d’engagement des délégations urbaines, notamment au niveau des préposés aux guichets des services de l’état civil, à Oran. En fait, il ne se passe pas un jour sans que les citoyens qui ont cru en la bonne volonté des plus hautes autorités du pays, en montrant leur pleine satisfaction aux améliorations apportées, commencent à déchanter et à montrer leurs insatisfactions face aux prestations fournies au niveau de leur commune.
Au niveau de certains secteurs urbains, l’aberration nous vient du manque de papier (la fameuse feuille blanche 21x 29,7 une préposée au guichet fera savoir aux administrés: «nous n’avons pas de papier et le chef de service nous le donne au compte-goutte.»
Une autre ineptie, fait elle, référence à l’encre d’imprimante indisponible, d’où l’impossibilité de procéder à un tirage de documents d’état civil.
Au-delà de la régression de la notion du service public, pour laquelle on se rappelle, le gouvernement avait même pris la peine de mettre en place un ministère du service public, le citoyen se retrouve en 2018, à une époque qu’ii croyait révolue : «être pris en otage par l’administration communale,» qui revient à ses vieux réflexes.
Ce mardi dernier, dans un secteur urbain du centre-ville, le certificat de résidence ne pouvait être délivré, pour la simple raison que la préposée au guichet, était absente et a emportée avec elle, nous dit-on, «le mot de passe pour accéder au site de la commune.» Résultat, les certificats de résidence ne seront délivrés que la semaine prochaine, quand la préposée au guichet rentrera de son congé d’une semaine.
Dans le même contexte, l’imprimé relatif au renouvellement du passeport est lui aussi introuvable : « il faut le retirer du cyber du coin,» comme si ce dernier est une annexe du secteur urbain.
L’opération de révision des listes électorales annoncée par le ministère de l’Intérieur pour être lancée comme chaque année à travers tout le territoire national, à partir du 1er octobre, il faut savoir qu’à Oran, elle ne débute que ce dimanche 07 octobre.
Qui en a décidé ainsi, une simple humeur d’agents communaux qui vont à l’encontre des instructions et du Président de la République et de son ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales.
Inutile de faire référence aux effets vestimentaires de fonctionnaires censés représenter une institution administrative et qui doivent de par leur poste et leur contact avec le grand public de présenter le minimum de bonne prestance, comme l’exige toute administration.
Alors, la commune d’Oran, fait-elle exception à la règle, en faisant abstractions des grandes mutations et réformes mises en place par les plus hautes autorités du pays, car le citoyen commence à ressentir cette régressions du service public au niveau de ses délégations urbaines, qui pour l’heure, semble gérer à leur manière l’image de la commune.