R. Abdou

Hormis une masse minoritaire qu’on lui doit respect et reconnaissance, vient de s’ériger une nouvelle vague de directeurs des établissements solaires dépourvus d’une nette expérience en matière relationnelle, de gestion, voire de management qui, par la baraka de la promotion débridée a envahi les espaces scolaires, se dressant en tyrans, voire en chefs intraitables.
Ce comportement n’a pas été sans créer un malaise au sein des établissements scolaires et un affrontement sur le fil, pas facile à gérer par les responsables de l’Education, affectant directement la quiétude et la concentration des élèves, et ce, à l’instar du CEM «Les Frères Taybi » de la localité de Moulay Slissen, relevant de la wilaya de Sidi Bel Abbés, dont les enseignants exigent le départ de leur directeur par voie d’un boycott des classes, tout en observant récemment un sit-in au niveau de l’enceinte de leur collège. Les enseignants grévistes ne cessent de reprocher à leur chef son mauvais comportement sur les plans relationnels et professionnels voire pédagogiques. En passant par le biais d’une pétition officielle à l’adresse de la D.E., le directeur indésirable a été affecté dans la commune de Bir El H’mam, puis selon leurs déclarations, les enseignants réfracteurs ont été surpris par son retour inexpliqué au collège initial soit à Slissen.
Un rebondissement qui n’a pas été sans irriter les grévistes qui disent maintenir leurs revendications jusqu’ à la satisfaction totale de leurs attentes.Pour enfin déduire que les procédures de promotion, les conditions d’accès au poste, notamment l’âge et l’expérience du terrain, ainsi que la formation des chefs d’établissement devront sérieusement être prises en charge par le ministère de l’Education.