R.Abdou

Depuis de nombreux mois, soit à quelques petites semaines de son installation, le président d’APC de Sidi Bel Abbés a eu toutes les peines pour instaurer son règne dans la bâtisse communale. Les causes sont multiples, où chaque camp parmi ses pairs y va de sa propre version, à tel point où le développement local a connu un gel sans précédent et la machine des affaires internes s’est malheureusement grippée au grand dam de la population locale pénalisée par ce sort inattendu.Une issue qui n’a pas tardé pour faire sortir de sa réserve le wali sortant M. Hachani Tahar qui n’avait pas hésité, pour ôter tout simplement les pouvoirs décisionnels au P/APC et les octroyer au chef de daïra qui gère contre vents et marées les destinées du chef-lieu de wilaya. Cette contrainte administrative n’a pas laissé de marbre le nouveau chef de l’Exécutif , en l’occurrence M. Sassi Abdelhafid qui, dès sa mise en place à la tête de Petit Paris s’est trouvé confronter à une situation rocambolesque, pas facile à dénouer, ni à dénicher son bout du tunnel, face au dur bras de fer qui sépare de nombreux élus à leur premier responsable communal. En procédant à l’accalmie et la conciliation, une manière d’apaiser la tension, de surmonter ce gênant malentendu et par là, trouver un terrain d’entente, toutes les parties du puzzle sont invitées à table à cet effet. L’on a appris de source concordante que le wali a tenté par tous les moyens de bord de faire converger tous les protagonistes autour d’un consensus, dont le seul bénéficiaire sera le citoyen local, en incitant même les présents à tendre la perche au P/APC, pour qu’il reprenne sa fonction d’élu . Ce que refusèrent bec et ongles les opposants même issus du parti d’obédience FLN du maire qui à travers une conférence de presse concoctée en la circonstance ce week-end persistent se tenir à leurs décisions de refus de collaborer avec M.Adda Boujellal qui, selon les intervenants, ce dernier se comporte unilatéralement dans ses prérogatives assignées par la règlementation en vigueur, lui endossant la mauvaise collaboration avec les autres élus de son assemblée, ainsi qu’ à la mauvaise gestion de cette institution communale. L’absence du pointé du doigt à savoir : le P/APC ne nous a pas permis de déceler l’autre revers de la médaille. Cependant, entre les positions de uns et des autres, le compromis édicté par le premier magistrat de la wilaya n’est pas prêt de voir le jour, d’où le grand perdant sera toute la population belabesienne, en quête d’un meilleur sort.Pour ainsi, deviner que l’épisode A.P.N semble se dessiner à grande enjambée, sous le ciel de la Mekerra.