R. Abdou

La wilayade Sidi Bel Abbés, prépare déjà l’année 2019, en élaborant un budget primitif pour05 dossiers, entre autres la rentrée scolaire, la campagne de moissons-battages, la rentrée universitaire et le secteur de l’Enseignement et la formation professionnelle et la Santé, dont le premier responsable de la wilaya a fait savoir que son secteur enregistre une insuffisance criarde en moyens humains au niveau de certaines structures tels des gynécologues, des manipulateurs d’appareil de mammographie, des spécialistes du scanner et de l’IRM, des réanimateurs et des anesthésistes, tout en mettant l’accent sur la situation actuelle des polycliniques des 02 chefs-lieux de daïra en l’occurrence Sfisef et Ben Badis transformées en la circonstance en EPH.
Une intervention a été suivie par d’autres responsables qui ont étalé à tour de rôle l’état des lieux de leurs secteurs respectifs.
Une fois mis en revue les points prévus à l’ordre du jour, c’est au tour de l’approbation du budget primitif alloué à la wilaya de Sidi Bel Abbés, dont le montant de 72,5 milliards de cts a été réparti entre le fonctionnement et l’équipement.
Un budget jugé très restrictif par les élus, en comparaison aux années précédentes, l’austérité et la bonne gouvernance obligent, et ce, au vu de nombreux projets, figurant dans les perspectives locales.
Cependant, suite à de nombreuses exigences, c’est à l’Education qui lui est revenue la part du lion, par la réhabilitation de ses infrastructures et la prise en charge des doléances des scolarisés. Dans leur plan d’action prévisionnel, les élus du peuple ont projeté plusieurs mesures, afin de renflouer les caisses et de rationaliser les dépenses avec en vue la mise en place des mécanismes de recettes fiscales fiables telles les taxes imposées au niveau de quelques secteurs à l’exemple l’activité artisanale, les biens immobiliers et les ordures ménagères.
D’autres propositions sont mises sur table par la commission de finance de l’APW qui a insisté sur le renforcement de la santé publique par voie des équipements de chirurgie, ainsi que la récupération de l’ex- école de la garde communale, d’une capacité 1.200 places pédagogiques qui , en éventuel palliatif, serait une infrastructure qui sied convenablement à une réhabilitation du fameux I.T.E (Institut Technologique de l’Education Nationale), ou à la création d’un I.F.P (institut de formation des paramédicaux ) .