R.Abdou
Depuis les élections communales, la grogne n’a jamais cessé au niveau de la bâtisse communale de Sidi Bel abbés, où une grande partie des élus du peuple n’ont trouvé mieux que de passer vite en la besogne, en boycottant tout simplement leur maire pour diverses raisons, notamment en qualifiant leur premier responsable de mauvais gestionnaire qui chevauche unilatéralement à la tête de la commune et d’autres prétextes pas faciles à avaler selon les réseaux sociaux et les experts en la matière des affaires communales. Dans le camp du maire, ce n’est que pure machination des opposants à la recherche d’un positionnement à la haute sphère de l’A.P.C, voire en quête des intérêts personnels. Entre les uns et les autres, le Petit Paris est pris en otage d’idées et de divergences partisanes. La ville est vite sanctionnée par une impasse de presque 09 mois qui n’a pas été sans pénaliser la population locale noyée par de nombreuses préoccupations tels le couffin de ramadhan, l’emploi, le logement, l’hygiène , l’emploi et d’autres doléances qui se sont répercutées directement sur le bon déroulement de la daïra ; allant même secouer la wilaya ; dont l’ex- chef, le wali partant qui n’a trouvé mieux que d’opter pour la facilité, en destituant le maire légalement élu à savoir Adda Boujelal de ses pouvoirs décisionnels en les léguant au chef de daïra, sans résoudre cette bombe à retardement. Il aura fallu l’arrivée de l’actuel wali, en l’occurrence M. Sassi Abdelhafid maîtrise parfaitement les lois de la République, en annulant la décision de destitution jugée par certains d’arbitraire de son prédécesseur. Fort appuyé par 13 alliés du maire, ainsi que 10 autres d’obédience R.N.D du parti du P/A.P.W ayant opté pour la sagesse et la légitimité soit un total majoritaire de 23 membres sur les 43 sièges existants, en attendant d’autres voix du F.L.N, le chef d’Exécutif n’a pas tardé un moment, pour passer à l’acte en restituant M. Tewfik Adda Boudjellal dans tous ses droits de premier magistrat de la ville à partir de ce mercredi 31 octobre 2018. Pour beaucoup, cette décision significative n’est nullement fortuite du fait qu’elle intervient à la veille du 64eme anniversaire du déclenchement du 1er Novembre de surcroit le maire est fils de chahid fortement soutenu par la population belabesienne, dont le seul souhait est de voir Sidi Bel abbés retrouver sa sérénité et son visage d’antan.