R. Abdou
La société Sonelgaz de Sidi Bel Abbés vit actuellement une situation financière des plus inquiétantes vis à vis de sa nombreuse clientèle, par le fait qu’elle accuse une facture très salée de ses créances qui n’ont que trop duré dans le temps, évaluées à plus de 280 milliards de cts, selon les responsables du secteur.
La part du lion revient en premier lieu au secteur public, dont le montant dépasse les 51 milliards de cts, soit un pourcentage de presque 60%, le reste est éparpillé dans le secteur privé et des particuliers .
Cette contrainte n’a été sans faire réagir la Direction locale de Gaz et d’Electricité qui tente par tous les moyens de bord de récupérer son argent , devant servir à la réalisation d’autres projets et à l’amélioration des prestations de service.
L’on a appris qu’une équipe spécialisée chargée de recouvrement a été mise en place, pour faire revenir à la raison de nombreux récalcitrants, notamment les administrations locales appelées à s’acquitter de leurs dettes accumulées depuis de nombreuses années. Cependant , pour beaucoup, si cette opération s’avère réalisable pour le particulier en position de faiblesse et le secteur privé par voie d’une simple coupure de courant , il n’en demeure pas moins que le secteur public, relevant de l’Etat reste chose quasiment impossible , nonobstant l’impuissance financière qui sévit dans ce secteur au temps, où l’austérité fait sa loi, soit en absence flagrante du nerf de la guerre.
L’on imagine mal, comment une société aura son autorité sur le public sans l’intervention authentique du gouvernement , seul habileté à faire asseoir l’ordre.
Donc , il semble que la Sonelgaz reste perdue dans le dénouement de cette situation porteuse de préjudice, non pas à la société concernée, mais au citoyen souvent réduit en dindon de la farce.