R. Abdou
Alors que la récente montée au créneau du premier responsable de la wilaya à savoir M. Sassi Abdelhafid qui en vue de réglementer et de réguler ce commerce autorisé par les pouvoirs publics a ordonné la fermeture temporaire des dépôts de boissons alcoolisées et des salons de thé au niveau de la ville. Ce qui a fait de nombreux heureux au sein d’une grande partie de la population locale, notamment dans le camp des associations qui militent pour l’interdiction de ce produit, joint par les mordus des réseaux sociaux.
De bouche à oreille, ce fut une grande victoire pour les non- buveurs, cependant cela a été de courte durée, puisque dans l’autre camp, celui des adeptes des libertés individuelles et d’autres concepts pas faciles à avaler persistent à justifier par tous les moyens de bord la commercialisation de cette marchandise prohibée.
Alors pour de nombreux habitués à la consommation de ces boissons ne semblent guère inquiétés par cette menace des autorités locales par le fait que l’alcool devient par la force du temps une évasion des problèmes sociaux, a priori chez les jeunes y compris les adolescents devenant même un mode d’emploi dans des moments de fête et d’euphorie. Cependant, le grand perdant est sans conteste l’environnement, car il n’y a pas un jour sans qu’on n’assiste à des scènes désolantes, un véritable paysage d’une verdure artificielle par ces canettes vertes qui emplissent les rues, tous les coins et des alentours même des institutions officielles, laissant pantois les passants qui ne savent plus à quel saint se vouer, où la peur de dénoncer ou de contester devient une seconde nature de tel point, où on se contente de réfuter ces actes par voie du ‘cœur ‘ en guise de lutter implicitement à ce fléau social qui continue de causer des dégâts , d’endeuiller des familles , de provoquer des accidents mortels, des querelles dangereuses.
Pour ainsi dire, selon quelques interlocuteurs rencontrés au gré du hasard et d’une façon ironique, les boissons alcoolisées auront encore de beaux jours devant elles.