R. Abdou
Enfin, la population de Sidi Bel Abbés s’est réveillée hier, sous l’effet de la remise au travail de ses élus qui sont enfin revenus à la raison, après un dur marathon d’entêtement et de refus de l’autre qui a duré de nombreux mois.
Un retard qui n’a pas été sans affecter de plein fouet le développement local sur tous les plans entre autres, le couffin de ramadhan distribué en catimini, le retard dans la distribution des primes, pour les employés communaux, le secteur de l’Habitat n’a pas été épargné et d’autres choses à utilité publique qui ont longtemps souffert de cette entrave dont les acteurs ne sont que ces élus du peuple, choisis par le peuple . Une tache noire qui s’est malheureusement inscrite dans les annales communales du Petit Paris a été ce véritable casse-tête pour les pouvoirs publics locaux et même pour ceux de la haute marche décisionnelle, soit au niveau du gouvernement par le fait que la Capitale de la Mekerra demeure l’un des endroits stratégiques dans la sphère politique du pays pour de nombreuses considérations.
Donc, il aura fallu toute une gymnastique, de séries d’initiatives, de remise à l’ordre par voie de dialogue entreprise par de nombreuses personnes visibles, ou activant à l’ombre. Ce dimanche 25 novembre est venu, pour voir enfin, les opposants et le maire se rassembler au niveau de la grande salle de réunion de l’A.P.C., en présence du wali, pour passer aux choses sérieuses. Ce qui a injecté une dose de joie au niveau des citoyens locaux cependant, sans connaître vraiment les dessous de cette réconciliation.
Et bien, pour les plus avertis, c’est chose simple. Le maire, certainement sous la pression de la tutelle administrative a été sujet d’une série de concession au profit de ses adversaires. Tout à commencer par la recomposition de son Assemblée Communale, soit la redistribution des postes plus juteux au profit des opposants, comme nous l’avons déjà signalé dans nos récents billets.
Les premières retombées, ce sont 02 vice- présidents fidèles au maire réputés de grande compétence qui sont éjectés de leurs sièges, en l’occurrence M. Farradji et le docteur Reguig Menaouer qui ont accepté leur sort, sans aucune contestation, ainsi que d’autres remaniements seront prévus ultérieurement . Cette issue, si elle est toute logique pour certains plus conscients des rouages de la commune, il n’en demeure pas moins, pour d’autres qu’elle est tributaire des intérêts personnels, loin de l’intérêt général du citoyen qui reste le dernier souci des élus, dont certains jubilent déjà d’avoir gagné du terrain, dans l’attente d’autres victoires qui gonfleront sans doute les poches.