R.Abdou

Les habitants de la cité périphérique de Sidi Djillali manifestent un vif étonnement quant à la prolifération du béton.Aucun espace, les habitations sont comme un nuage d’immeubles qui vous coupe les rayons du soleil, pas un endroit disposé pour les enfants, du commerce  meublant les décors d’un paysage lugubre.Bref, une véritable cage, où s’entasse une population venue de partout notamment, une grande partie, ayant fui ses terres agricoles de peur de représailles du terrorisme, alors que beaucoup se demandent, où étaient le service technique, ainsi que les autorités locales, ayant cautionné directement ou indirectement cette architecture anarchique qui étouffe le quotidien des citoyens subjugués seulement par un logement décent, sans se soucier des aléas des commodités de la vie urbaine, même si le sursaut est venu tardivement réveiller les consciences hypnotisées, des habitants sont passés à l’offensive par un rassemblement qui a attendu patiemment ce lundi, la visite du premier responsable de la wilaya, pour lui exprimer leur désarroi et leur mal vie. «M. le wali, regardez de vos propres yeux l’état dans lequel nous existons, tous les espaces ont été spoliés par des opportunistes du foncier de telle sorte que nous sommes étranglés par cette situation, personne ne nous voulait prêter oreille attentive à nos préoccupations qui demeurent légitimes. Avant de conclure, M. le wali, cette terre que vous voyez à côté du lycée «Hocini Hocine» est en jachère et demeure la convoitise de nombreux promoteurs et nous refusons qu’elle soit l’objet de bêton pour le bienfait de notre environnement et nos enfants. Nous continuons à défendre bec et ongles cette parcelle de terrain appeléeMawlidEnnabaoui par un ministre qui nous a rendu visite et a même partagé nos doléances cependant, sans aucune suite rassurante. Le chef de l’Exécutif comme de coutume à l’écoute n’a pas bougé d’un iota, tout en semblant visiblement pris part à ce cri de détresse, tout en promettant que le dossier sera sérieusement pris en charge par les services concernés, sous sa direction avec l’espoir de de consolider les attentes de cette population  agglutinée, voire entassée dans des circonstances lamentables, après avoir fui par le passé les tracas du centre-ville.