R .Abdou
Lors de sa récente séance de travail, le syndicat des enseignants et des travailleurs de l’Education de la wilaya de Sidi Bel Abbés affilié à la S.N.T.E a déjà tiré la sonnette d’alarme du secteur pas comme les autres, celui de l’Education, par la mise en avant de nombreux problèmes qui ne cessent d’affecter la bonne marche de l’école, sous le regard indifférent du premier responsable de l’Education selon nos interlocuteurs. Cette montée au créneau des syndicalistes n’a pas duré longtemps, pour se traduire sur le terrain en dévoilant quotidiennement des querelles qui planent au-dessus de nos établissements scolaires souvent emportés par l’anarchie régnante. D’ailleurs, ce début de semaine, soit le dimanche et lundi était largement édifiant par une grève au niveau du lycée « El Haoues» qui à travers le temps a perdu de sa verve d’antan, lui qui a eu l’honneur de former des hauts cadres de l’Etat à l’image de M. Mebarki Mohamed actuel ministre de la Formation Professionnelle. Les acteurs du malheureux débrayage, selon nos échos, ne sont que ces enseignants, voire ces éducateurs qui en conflit d’intérêt avec leur proviseur jurent sur tous les toits que les cours seront séchés jusqu’ à la satisfaction totale de leurs revendications par la mise à la porte de leur chef d’établissement. Cette situation jugée d’inconscience par beaucoup, notamment les parents va porter préjudice à la scolarité des élèves, notamment ceux des classes d’examen. Une véritable cacophonie se dresse aux alentours de cette enceinte scolaire, où sont agglutinés de nombreux élèves non sans risque des incidents de route du fait le lycée El Haoues se trouve au centre-ville et juste à côté de la route nationale. Désemparés, les parents et leurs progénitures qui, en véritables dindons de la farce ne savaient plus à quel saint se vouer par le fait que ce problème ‘professeurs – proviseur’ ne concerne nullement leurs enfants, dans le besoin d’un enseignement de qualité et une meilleure prise en charge. Cependant, sur le plan de la réalité, c’est autre chose et les belles paroles des décideurs ne sont que les yeux doux qui ne font qu’ envenimer la situation .