Zitouni Mustapha
La 5G arrive chez nous, du moins en ce qui concerne les essais qui ont été menés à Oran durant le mois de novembre dernier par la filiale d’Algérie Télécom, Mobilis, et son partenaire Huawei, des essais très convaincants avec un débit de transmission de données de 1,8 Giga/seconde.
D’autres essais sont prévus dans d’autres wilayas, dans les toutes prochaines semaines, comme rapporté par une source d’Algérie Télécom.
Nul ne peut contester l’apport indéniable de la technologie et ses avancées dans le monde actuel, la téléphonie mobile en fait bien entendu, partie de ce progrès du monde de la télécommunication qui a bouleversé les habitudes et le quotidien du citoyen et des foyers, où tout est actuellement connecté.
Mais tout cela à un prix et on ne peut rester inaudible, à l’appel des médecins, ingénieurs et scientifiques sur la face cachée, ou le revers de la médaille des avancées technologiques et l’introduction de la «5G» dans certains pays, est fortement décriée, l’Unesco ou encore l’ONU sont parmi les institutions internationales, qui préconisent plus de vigilance face à cette entrée en matière de la 5G, sur le plan santé, comme sur le plan de la confidentialité et de la vie privée des citoyens.
Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur «préoccupation sérieuse» concernant l’accroissement permanent et universel de l’exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil, avant l’ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux «nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d’exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales.»
Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l’apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d’apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d’impacts négatifs sur le bien-être.
Ces dommages n’affectent pas seulement l’homme mais aussi la faune et la flore, selon un nombre croissant d’études.
Contrairement à la 4G qui s’est développée à une cadence plutôt au ralenti, la nouvelle génération de la téléphonie et l’Internet mobiles la 5G, s’est imposée de fait par le géant Huawei, dont Algérie Télécom en a fait un partenaire incontournable.
A travers le monde, les preuves s’accumulent qui montrent que l’exposition permanente à certains champs électromagnétiques est un facteur de risque pour des affections telles que le cancer, la maladie d’Alzheimer, l’infertilité humaine…
Les symptômes de l’électro hypersensibilité (EHS) qui comportent : céphalées intenses, troubles de la concentration, troubles du sommeil, épuisement ainsi que des symptômes similaires à ceux de la grippe.» Or, une part croissante de la population oranaise et algérienne, connaît et vit ses symptômes, des données que les spécialistes en médecine, nous confirment tous les jours, est-ce le prix à payer pour une course, pour l’acquisition de ces technologiques qui certes, sont utiles à notre époque, mais aussi nuisibles pour notre vie de tous les jours ? Doit-on réellement se plier aux exigences que nous imposent sans concertation aucune, le ministère des Postes et Télécommunications ? La question mériterait bien un débat, pour l’heure, il n’en est rien.