Boualem Belhadri

En 2018, la Caisse Nationale d’Assurance Chômage, pour la tranche d’âge, allant de 30 à 50 ans a traité 119 dossiers de demandes d’aides aux fins de concrétiser les projets de leur convenance et éligibles par le dispositif. Quand on fait une lecture d’analyse, on voit que les chômeurs, postulant des aides s’orientent en premier vers les projets du secteur de l’Agriculture (52 unités) suivi de celui des services (48 unités). Quand on totalise les secteurs on constate qu’ils engrangent à eux seuls 85%, alors que les autres domaines tels que les petits métiers artisanaux, l’industrie et les petits métiers de femmes se répartissent avec des seuils quasi identiques de 08% environ. Cependant, le secteur de l’Eau n’a pas eu de postulants. C’est un dilemme qui en dit long.

Ce désintéressement à l’égard de l’eau est aussi constaté pour les filières des Ressources en Eau au centre universitaire. Pourquoi ce dilemme ? Parce qu’au niveau de la wilaya, en matière de projets et grands aménagements, c’est le secteur de l’Eau qui engrange la grande partie de la nomenclature qui représente, environ, 35% de l’autorisation de programme globale. Et quand on sait combien des gens peinent pour pouvoir trouver des artisans spécialisés dans les métiers de l’eau. C’est un véritable calvaire auquel on assiste quand on veut chercher un plombier ou un chauffagiste.

Le problème est posé.