Zitouni Mustapha
Ce quatrième vendredi est sans conteste, le plus attendu des précédents et pour cause, la population a immédiatement réagit à la conférence de presse de prés de deux heures qui ne semble pas avoir convaincu. Aux jeux de question réponse entre journalistes et le duo Amamra/Bedoui, la langue de bois a une nouvelle fois pris place pour au final ne retenir que la durée dans le temps des actuels représentants du système et du gouvernement.
La réponse est venue directement comme les trois vendredis précédents juste après 13 heures, ou les foules commençaient affluer pour converger vers les points de ralliements habituels, le ronds point de la wilaya d’Oran, l’avenue Larbi Ben M’hidi et l’incontournable Boulevard de l’ALN (Front de mer) long d eplus de 3 kilomètres.
Et comme les vendredis précédents, là aussi la foule était représentative de toutes les tranches d’âge et toutes les franges de la population, tous pour scander, « maintenant et pas dans une année » en réponse aux déclarations du Vice- ministre Noureddine Bedoui, qui a étalé dans le temps les dispositions à prendre, un temps pour former un gouvernement, puis près d’une année voire plus pour voir les résultats de la consultation nationale inclusive. Et de cela, la population oranaise à dit tout simplement « Non », un rejet qui est apparu dès la fin de la conférence de presse tenue le matin du jeudi à Alger.
Femmes, hommes, jeunes et moins jeunes se sont ralliée ce vendredi à la grande marche décisive selon bon nombre de citoyens.
Les mêmes slogans étaient repris par les foules nombreuses à travers les artères de la ville d’Oran, demandant le départ de tous ceux qui ont participé aux gouvernements précédents.
« Non au prolongement du 4ème mandat » « ni Bedoui Ni Amamra » ou encore celui qui est devenu un rituel « Djeich, Chaab, Khawa khawa » ou encore « non à la violation de la constitution »
Oran a ainsi marché à l’instar des autres wilayas et ville du pays, notamment la capitale Alger ou la manifestation a débuté dès les premières heures de la matinée.
Le bras de fer est lancé et la population refuse catégoriquement avec toutes ses forces vives d’attendre encore plus longtemps, les tergiversations du prolongement du mandat du président sortant qui comme chacun le sait, se termine officiellement ce 28 avril 2019, après tout devient inconstitutionnel.