B.Rahmane
Alors que de nombreuses communes, notamment Sidi Lahcene, Mostefa Benbrahim, Aïn El Berd s’apprêtent à inaugurer officiellement leurs stades new-look avec un revêtement en gazon synthétique, la jeunesse sportive de Marhoum, cette région de l’extrême- sud de la Mekerra voit la mort dans l’âme son stade à la traîne depuis de nombreux mois. Cette situation n’a pas été sans irriter les citoyens qui montent au créneau, pour faire entendre leurs voix auprès des autorités locales, dont le wali. Ce dernier, lors de sa récente visite à Marhoum a été surpris par ce retard flagrant du promoteur venu selon nos sources de Béchar, dont le contrat financier a été soumissionné à 1,8 milliard de cts. Un montant jugé surprenant et illogique pour de nombreux connaisseurs en la matière de pose de ce genre de tartan par le fait que cette somme ne répond nullement, ni à un travail de qualité .ni aux normes de revêtement en gazon synthétique. En effet, cette thèse était sans doute derrière le désistement de cet entrepreneur véreux qui selon nos sources, s’était contenté de peu, soit du moins disant, pour s’accaparer de tout. Sa résiliation était toute logique cependant, les formalités administratives pour un autre choix d’une personne apte à achever le projet sera sans doute une contrainte supplémentaire, notamment sur le plan financier que les Marhoumis n’ont jamais attendue, ni du moins souhaitée, notamment le club local de foot, en l’occurrence le Najm Marhoum, activant en Division de Pré- Honneur de la Ligue de Foot de wilaya de Sidi Bel Abbès qui se voit au fil des années ses ambitions reportées aux calendes grecques pour son éternel statut de SDF.
