B. Rahmane
Voilà, un autre prétexte de contestation qui se dresse au niveau de cette paisible localité de Lamtar, distante d’une vingtaine de km du chef-lieu de wilaya, relevant de la daïra de Benbadis.
De nombreux habitants se sont regroupés, n’ayant trouvé que seul le moyen d’expression valable en ces temps qui courent, est celui de fermer le siège de leur mairie, et ce, en guise de mode d’emploi qui frappe en plein fouet de nombreuses régions de la Mekerra. Les contestataires brandissent la rituelle formule d’injustice et l’absence d’équité dans la distribution de 02 quotas de 50 et 60 logements sociaux locatifs.
«Nous sommes dans le besoin d’un toit décent, cela fait une dizaine d’années que nous attendons à un logement, cependant, nous sommes vraiment lésés, pourtant nous sommes les résidents de cette commune,» martèlent-ils. Dans le camp des autorités communales, dont le P/APC M. Orfi Ahmed, la liste préétablie a été partagée entre satisfaits et mécontents, car qu’avec un quota pareil, ce sera impossible de contenter une forte demande. Nous sommes conscients de la situation des malchanceux, mais il a fallu un choix.
Ce que prétextent les contestataires est insensé par le fait que certains plaignants pointent le doigt des bénéficiaires récemment installés à Lamtar taxés d’étrangers, alors que de notre côté, ce sera injuste de verser dans la discrimination, car ils sont tous des Algériens, dont le seul critère sont les prérogatives purement sociales, conclura-t-il.
