B .Rahmane
Les agents chargés de contrôle des prix et d’hygiène, exerçant sous la coupe de la Direction du Commerce ont entamé depuis le début du Ramadan une grève qui continue de planer sous le ciel de Petit Paris. Les grévistes dont la cause était jugée non- conforme à la réglementation en vigueur par la justice ont dressé une série de revendications socio -professionnelles entre autres la promotion , la revalorisation de leur statut , la sécurisation de leur mission , la révision de leur droit pénal en cas de conflit avec le plaignant …et d’autres avantages qui les encouragent à exercer leur mission sans aucune pression.
En effet, de nombreuses tentatives d’apaisement de cette situation inédite parviennent sporadiquement pour faire revenir les récalcitrants à la raison cependant, les contrôleurs de la D.C. P persistent à camper sur leur position qui ne fait nullement l’unanimité chez un grand nombre de citoyens qui n’arrivent pas à croire à ce comportement jugé bizarre. «Vraiment, nous sommes surpris par cette grève venue à un moment inopportun en ce mois de jeûne par un secteur qui est censé protéger le consommateur.» Et d’ajouter, ‘nous craignons la fraude, le commerce informel et tout le risque qu’il comporte telles les dates de péremption, l’absence d’hygiène, le manque de respect des mesures d’abattage , et d’autres cas de risques d’intoxications, notamment en cette période de chaleur,» martèlement ces consommateurs qui voient que ce débrayage pénalise surtout le citoyen.
Alors que dans le camp des grévistes ce sera un autre son de cloche, où selon eux, cette protesta n’est qu’un acte légitime par qui, passe la sauvegarde de leurs droits garantis par la loi.
Entre les uns et les autres, seuls les responsables locaux chargés du secteur ainsi les autorités locales, dont le wali sont habilités à trouver l’issue convenable qui arrange toutes les parties concernées.
