B. Rahmane

Le marché de fruits, de légumes, de viandes et de toute nécessité d’approvisionnement pour les familles de Sidi Bel-Abbés et pour d’autres venues des différentes régions de la Mekerra est un lieu très prisé depuis de nombreuses années.

Situé presque au cœur de la ville, exactement dans le mythique quartier d’El Graba, actuellement Émir Abdelkader, ce marché offre à ses visiteurs tout sauf la propreté.

En effet, l’on constate dès l’entrée, surtout en bas étage, des odeurs nauséabondes, une saleté au niveau des étalages à vous en couper le souffle, une exigüité due  à l’affluence nombreuse des consommateurs est porteuse de risques en cas d’un éventuel accident, un éclairage insuffisant, une absence totale d’aération et comme dit l’adage il n’y a de pire d’aveugle, que celui qui ne veut pas voir’.

Ici tout se vend et tout s’achète toutefois, la propreté, voire l’hygiène demeure le dernier souci des commerçants et des citoyens inconscients, plutôt obnubilés que par les achats. Une véritable bombe à retardement guette sans cesse le consommateur qui continue d’animer avec faste une véritable fourmilière depuis la nuit des temps.

Dans le camp des autorités locales, cet endroit devenu une tare, continue de les agacer mais une véritable volonté les préoccupe.

Le premier responsable communal du service d’hygiène a reconnu toutes ces carences et il a même étalé quelques promesses pour sauver les lieux sans toutefois donner une véritable feuille de route d’aménagement qui aménagera non seulement du bâti mais également, des vies humaines en cas d’une catastrophe, ce que personne ne souhaite mais ne serait-ce que ‘mieux prévenir que guérir ‘.

Certainement, les décideurs locaux, dont le wali, seront aussi impliqués dans ce processus d’aménagement qui redorera le blason terni de cette bâtisse par qui passe le quotidien nutritif de la population locale.