Belmadani Hamza
La majorité des candidats du Brevet d’Enseignement Moyen à Oran était hier optimistes, après les épreuves de la langue arabe et de sciences physiques et technologiques.
Nous avons effectué une tournée dans quelques centres d’examen et les candidats étaient unanimes pour dire que la matière de langue arabe était facile et à la portée de tous. Mais ils n’ont pas caché leurs craintes quant à l’autre matière des sciences physiques et technologiques, notamment pour le premier exercice jugé «difficile et compliqué,» selon les candidats du centre d’examen Moulyatte El Habib à l’USTO.
Durant l’après-midi, c’était autour des épreuves de l’éducation civique et islamique. Après une année d’efforts et de scolarité, les parents des candidats étaient inquiets, leurs visages laissaient entrevoir hier, toute la crainte quant à la réussite de leurs enfants et l’espérance secrète de les voir réussir leur examen. Leurs mots d’encouragement étaient un soulagement pour leurs enfants, afin d’éviter le trac et pour pouvoir prendre confiance en eux-mêmes.
Notons que le nombre global des candidats à Oran est de 25.315 dont 07 non-voyants et 399 candidats issus des écoles privées, ainsi que 1.150 candidats libres repartis sur 86 centres d’examen et encadrés par plus de 5.000 fonctionnaires.
Notons aussi que le coup d’envoi des examens du Brevet d’Enseignement Moyen (BEM) a été donné hier matin, à travers le territoire national, pour plus de 630.000 élèves qui aspirent à accéder au palier du secondaire. Ils sont pas moins de 631.395 élèves concernés par les examens de la session 2019 et dont les résultats seront annoncés le 1er juillet, soit une hausse de 5,25 % par rapport à l’année écoulée qui avait enregistré 595.865 candidats, selon les données du ministère de l’Education Nationale.
Les élèves qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 10/20 à cet examen seront automatiquement admis en première année secondaire, ainsi que ceux, dont l’addition de la moyenne obtenue au BEM et de la moyenne annuelle de l’évaluation continue est égale à 10/20.
Selon les assurances du premier responsable du secteur de l’Education Nationale, Abdelhakim Belabed, “toutes les mesures” ont été prises pour assurer le bon déroulement de ces épreuves, citant, entre autres, les brouilleurs mis à la disposition des annexes de l’Office National des Examens et Concours (ONEC) par le ministère de la Défense Nationale (MDN) afin, de lutter contre le phénomène de la fraude, l’interdiction de toute tentative de fuite de sujets par voie électronique, le dépôt des téléphones portables et de tout moyen de communication à l’entrée des centres d’examen, ainsi que la garantie du transport des candidats, résidant dans des zones enclavées, au niveau de chaque wilaya.
L’ouverture des centres de déroulement est prévue à 7h30, tandis que l’entrée des candidats se fera à 8h00, sachant que tout retardataire a la possibilité d’accéder au centre d’examen entre 8h00 et 8h30, avec inscription de son nom sur le registre réservé aux retardataires et qu’au-delà de cette heure (8h30), l’accès au centre est “formellement interdit”. Des dispositions prévues pour empêcher la publication des sujets via les réseaux sociaux et qui sont également applicables, lors des épreuves de l’après-midi qui débuteront à 15H00, alors que l’ouverture des centres d’examen est prévue à 14H30. Afin d’éviter les retards le jour J, les parents des candidats ont été priés de repérer, à l’avance, les centres d’examen. De même qu’à sensibiliser leurs enfants candidats aux sanctions encourues en cas de fraude.