B. Rahmane
A l’instar de nombreuses localités de la Mekerra qui n’ont trouvé de palliatif que la voie de la protesta par où passent leurs nombreuses revendications à caractère social, Boujebja El Bordj, cette paisible localité relevant de la daïra de Sfisef, d’une distance d’une cinquantaine de km du chef-lieu de wilaya vient de déroger à la règle par la façon pacifique qu’elle a mis pour être écouter de ses responsables locaux, ses préoccupations jugées de légitimes.
Les Bordjis mettent haut et fort le voile sur de nombreuses carences, affectant leur cadre de vie quotidienne. L’on a appris que tout un chapelet de doléances sont vivement manifestées entre autres, la mauvaise mise prise en charge médicale qui oblige les malades à rallier par la ville de Sfisef, pour des soins parfois d’urgence, l’insuffisance des activités culturelles et sportives qui contraint la jeunesse locale d’être la proie de d’oisiveté et d’ennui, l’absence d’opportunités d’emploi, accentuant le chômage et ses méfaits, l’insuffisance de quotas de logements, notamment sociaux que la population tente tant bien que mal de transcender ces moments difficiles, toutefois sans couper court à tout espoir quant à la solution attendue à ces problèmes.
Dans le camp des autorités communales, certes beaucoup restent à faire mais cela n’empêche guère de prévoir l’avenir sous de bons auspices, car de nombreux projets sont inscrits au menu du développement local, dont certains sont réalisables à court terme.