B. Rahmane

Vraisemblablement, l’affaire de l’APC de Oued Sebaa, une commune sise à l’extrême sud de la wilaya de Sidi Bel-Abbès ne cesse de faire parler d’elle.
La polémique qui est animée en pompe par le P/APC et ses pairs communaux venait de prendre une tournure alarmante dont le grand perdant est ce citoyen en éternel dindon de la farce.Selon le premier responsable de la commune :« les élus sont démissionnaires de leurs postes en conformité de la réglementation en vigueur.Ce qui m’oblige de faire appliquer toute la loi qui s’impose » dira-t-il.
Dans l’autre camp, les opposants pointent du doigt accusateur vers leur maire l’accusant de dilapidation de deniers publics, de passe-droit , de falsification de documents comptables et autres griefs qui incitent les autorités locales à réagir en vue de libérer la population du joug de l’entêtement et de divergences qui pénalisent toute une commune. En effet, récemment, comme nous l’avions signalé sur ces mêmes colonnes, le wali sans attendre a pris la décision de geler la composante communale pour confier la responsabilité au chef de daïra de Ras El Ma.
Cette décision a été mal vue par les élus locaux qui n’ont pas attendu longtemps pour envahir les alentours du siège de la mairie avec à la clé des pancartes et des slogans pour exprimer leur mécontentement envers les instructions du chef de l’exécutif. « Nous ne pouvons accepter cette décision que nous jugeons arbitraire par le fait que nous sommes victimes des agissements du maire et notre tort est de ne pas cautionner les maladresses et l’incompétence de ce P/APC qui a fait cavalier seul à la tête de la commune »diront-ils.Et d’ajouter « nous sommes vraiment surpris par ce gel édicté par la wali que nous refusons .De là , nous exhortons l’intervention du ministre de l’intérieur pour nous restituer nos droits absolus face à ce laxisme administratif » concluront les élus contestataires.