Hafida B.

Hier matin, les habitants des nouvelles cités AADL, ont bloqué le 4ème boulevard périphérique à la circulation. Ils ont protesté contre l’absence des enseignants au niveau de l’école primaire et du CEM. « A quoi bon ouvrir des écoles, s’ils ne disposent pas d’un encadrement pédagogiques. » cri un parent d’élèves. D’autres relèveront, « l’école et le CEM ne disposent pas d’enseignants, ceci est inadmissible, nos enfants encaisseront un retard par rapport aux autres. », lancera une parente d’élève en cycle moyen. Les protestataires se sont accordés à dire que « la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran aurait dû prévoir des enseignants pour ses nouveaux établissements avant l’ouverture de l’année scolaire. ». Selon eux, l’enseignant doit être à son poste avant l’élève, c’est d’ailleurs pour cela que la rentrée des enseignants précède celle des élèves de quelques jours. En fait, le problème du manque d’enseignants ne touche pas uniquement ces deux établissements scolaires dans la wilaya d’Oran, il y a un grand problème d’effectif dans le secteur de l’éducation. Ce problème touche toutes les matières, aussi bien les littéraires que les scientifiques. Aux dernières nouvelles, pour palier à ce manque la direction de l’éducation a fait appel, aux contractuels, sauf que ces derniers manquent de formation. Il s’agit, des lauréats des concours lancés par le ministère de l’éducation. Dans la wilaya d’Oran on saura, que plus de 300 contractuels ont été placés dans les écoles primaires depuis l’ouverture de l’année scolaire. Pour ce qui est du cycle moyen, la procédure est en cours, pour la même opération, idem pour le cycle secondaire, qui pâtit le plus, du manque d’effectif.