Fatima B.
Les habitants des cités AADL, celle des 2700 logements et celle dite des 1500 logements, sont en colère. « Nous habitons dans des cités dortoirs », disent-ils. Un tour dans ces cités et nous avons découvert des locaux commerciaux toujours fermés, les habitants de ces cités doivent faire leurs courses avant de rentrer. « Il n’ya rien dans notre cité ni supérette, ni boulangerie, ni boucher, ni un magasin pour légumes et fruits, et pas de marché bien sur, alors qu’on avait annoncé que les cités seraient dotées de toutes les commodités, à leur livraison. ».
Des locaux il en existe dans ces deux cités, sauf qu’à l’AADL, le propriétaire après une première opération de vente garde ces locaux fermés. Même des locaux vendus il y a de cela plus d’une année demeurent fermés. « Pourquoi l’AADL, ne relance pas la vente de ces locaux, en exigeant cette fois ci leur ouverture dans les plus brefs délais ? » s’interrogent les habitants de la cité des 2700 logements. Du coté de l’AADL, on saura que la décision de lancement de la vente des locaux ne peut être prise que par la direction générale, et que cela n’est pas à l’ordre du jour. Dans ces deux cités, plus d’une centaine de locaux, sont otages de cette décision, au grand dam des riverains.
Ces derniers lancent un appel au wali, pour ordonner l’ouverture des locaux vendus et la vente de ceux restant. Une activité commerciale est plus que nécessaire aux cités 2700 logements et 1500 logements AADL Es Sénia. S’agissant des établissements scolaires, le problème de manque d’effectif se pose avec acuité. Certes le problème de la surcharge ne se pose notamment dans le nouveau lycée, mais le manque d’enseignants dans différentes matière, inquiète les parents des élèves.