Jalil M.
Après le retour aux classes, les déboires des parents des enfants scolarisés continuent, eux qui se sont lancés dans une course à la recherche des livres scolaires. Si par chance un parent trouve un revendeur ou une librairie qui vend ces livres, d’autres passent des heures devant les locaux de l’Office national des publications scolaires (ONPS) afin de procurer ces fameux livres et éviter ainsi les caprices des revendeurs. Hier, une grande foule s’est rassemblée devant le siège de l’Office à Yaghmoracen, a-t-on constaté sur place.
Pourtant, le ministère avait affirmé que les livres seront bel et bien disponibles au niveau des établissements éducatifs, mais cela n’a pas empêché les parents à se précipiter pour acheter, créant ainsi un air d’anarchie. Même sur le site de l’ONEC ces livres ne sont pas disponibles pour le téléchargement. Pour une mère de famille : ” J’ai peur que les semaines passent et mon fils ne trouvera pas de livres à acheter ou même pas à télécharger. J’ai souffert l’année dernière et cette année je ne veux pas refaire les mêmes erreurs” dira-t-elle avec amertume. L’aventure de la recherche des manuels scolaires se poursuit toujours pour certains parents qui font la chaîne devant l’office national des publications scolaires (ONPS), pour avoir les livres à des prix raisonnables, et éviter ainsi le marché noir et les prix exorbitants proposés.
Les enseignants appréhendent cette situation, de peur qu’ils se retrouvent face à des élèves qui ne possèdent pas tous les livres. En somme c’est une entame d’année scolaire à l’image des exercices précédents, avec des scandales qui font le buzz dans les réseaux sociaux, et des couacs qui s’ajoutent aux peines des responsables du secteur.