Hamra Fouzia

Premières averses, début du cauchemar hivernal pour les habitants de haïBelgaïd, précisément de la cité 500 logements, avec ces différentes ilots. Hier matin, ce qu’ils redoutaient est arrivé, les eaux de pluies inondant les appartements en du rez-de-chaussée et obstruant les entrées des immeubles. En fait la nuit a été blanche pour les habitants des ilots 127 et 128 de cette cité, ils l’ont passé à guetter la montée de l’eau qui a fini par prendre le dessus. Cette situation, ils la vivent depuis 2016, depuis qu’ils ont été relogés par l’OPGI dans ces immeubles, une situation qui empire d’année en année.
Hier matin, les habitants de Hai Belgaid, précisément dans la cité 500 logements, îlot 127,128, et bien d’autres îlots, ont crié leurs colères et mécontentement face à cette situation qui intervient à chaque fois où les moindres averses s’abattent sur Oran. Leur mécontentement est d’autant plus grand, puisque leurs enfants ont été privés d’école, ne pouvant sortir des immeubles dont les entrées ont été submergées par les eaux « atteignant le 1 mètre de hauteur », selon les riverains qui ajouteront que, « même des chefs de familles n’ont pu se rendre au travail et que le bus desservant la cité des 500 logements, n’a pu y accéder.». En fait, il s’avère que tous les avaloirs sont bouchés, ni l’APC de bir El Djir ni les services de l’OPGI ne se sont occupés du curage, avant la saison hivernale. L’autre cause de ces inondations est le diamètre réduit de la canalisation dans cette zone à dense concentration de la population. Les riverains en colère ont déclaré, « qu’en prévision des pluies, ils se sont rendus à l’OPGI demandant un curage des avaloirs et une inspection des réseaux d’évacuations des eaux usées ceci en prévention des inondations, mais les services de l’OPGI, les ont orienté vers les services de l’APC de Bir El Djir pour se désengager de la responsabilité.» . Nos interlocuteurs diront, « qu’ils ont même interpellé le chef de la daira de Bir El Djir à ce propos, mais nul n’a répondu à leur requête. ». Face à cette situations pénibles les locataires lancent un appel au wali, l’hiver est à ses début les pluies aussi, et « il n’est pas question pour eux, de vivre ce calvaire d’avantage.», disent-ils