Zitouni Mustapha
Le service des maladies infectieuses du Centre hospitalo-universitaire Dr Benzerdjeb d’Oran, recense à ce jour, 3521 personnes dont 38 ressortissants étrangers qui sont traités au moyen de la trithérapie contre le virus du Sida – VIH qui correspond à une maladie infectieuse se caractérisant par une réduction progressive du système de défense immunitaire, notamment d’un certain type de globules blancs (les lymphocytes CD4).
Ce mardi matin, un collectif de malades se sont regroupés devant l’accès de la direction de l’hôpital sis au plateau St Michel, revendiquant leur quota de traitement qui selon eux tarde à être fourni. Ces derniers ont été immédiatement reçus le directeur de l’établissement sanitaire afin d’écouter leurs doléances et les rassurer sur la prise en charge de leur traitement thérapeutique.
Pour plus d’éclaircissements, nous nous sommes rapprochés de M Kamel Babou, chargé de la cellule de communication qui nous apprendra que la commande du quota de médicaments passée auprès de la Pharmacie centrale, destiné aux personnes atteintes de Sida pour l’année 2020 est en cours livraison. Notre interlocuteur nous expliquera que le quota de l’année 2019 avait été livré comme habituellement en fonction de la liste des patients et de la demande émise par les responsables du service en charges de ces patients. M Babou tiendra à nous préciser que cette situation répond à une gestion rigoureuse de la remise de ces traitements en quantité et pour une durée suffisante bien étudiée aux patients.
Par ailleurs, le chargé de la communication auprès du CHU Oran, expliquera toutefois que le nombre de patients traités au niveau du service infectieux dépasse largement le nombre admis pour la wilaya d’Oran et les villes qui en dépendent. Ceci en précisant que des patients d’autres wilayas et dépendant des autres centres de références, comme Sidi Bel-Abbes et Tlemcen, viennent au CHU d’Oran pour obtenir leur traitement. Ceci est aussi valable pour les patients de la région sud du pays et qui à leur tour dépendent d’un centre de référence dans leurs région mais qui sont tout de même admis au CHUO. Cette situation, n’est pas sans répercussion sur la prise en charge des patients de la wilaya et des villes qui en dépendent, sachant que le nombre dépasse de plus d’un millier de patients, celui recensé dans la wilaya.