Z.M
Y’a-t-il un malaise au sein de la direction de distribution d’Oran (DDO), relevant de la société algérienne de l’électricité et du gaz (SDC), filiale du groupe Sonelgaz ? Il semblerait que oui selon, les déclarations des travailleurs qui menacent de recourir à un mouvement de grève. C’est en effet ce qui ressort de la correspondance adressées par un collectif de travailleurs de la direction de distribution de Sonelgaz de Mediouniau président-directeur général du groupe Sonelgaz ? Les travailleurs de la DDO dénoncent ce qu’ils qualifient de «politique de deux poids, deux mesures» exercée par le directeur de la DDO et aussi «le délestage abusif» appliqué par le premier responsable de la DDO dans les bidonvilles que les agents de la DDO se disent contraints de mettre à exécution suite aux instructions de leur direction et par crainte d’être présentés devant le conseil de discipline malgré tous les risques qu’ils encourent lors de leur déplacement vers ces sites.
Dans cette correspondance, les travailleurs signataires, dénoncent également un autre fait assez graveet qui relève de «la surfacturation appliquées pour les communes et les abonnés ayant recours aux branchements illicites».
En conséquence et face à une telle situation, les travailleurs signataires de la pétition et de la correspondance adressée au directeur général du groupe, pour dénoncer de telles dérives, les signataires disent avoir atteint un « Ras le bol » et par conséquent, ils menacent de recourir à un mouvement de grève en demandant aussi, le départ du directeur de la DDO.
Du côté de la direction et face à de telles accusations, le directeur de la direction de distribution fera part lors d’un point de presse, « que toute la procédure de coupure d’électricité lancée par la DDO est réglementaire et rentre dans le cadre d’une vaste opération de recouvrement programmé par la direction.
«La réglementation est claire sur ce point et ne précise guère la période de coupure pour les abonnés mauvais payeurs». Le directeur de la DDO a tenu à expliquer que «si les signataires de cette lettre me reprochent des actions qui sont pourtant conformes à la loi, la procédure est claire sur ce point. Il existe la direction générale mère qui peut contrôler toute la gestion de notre direction».