B.Boukleka
Un phénomène, qui a pris de l’ampleur au vu et au su de tout le monde ces derniers temps répandant ainsi, comme une trainée de poudre, ne semble point inquiéter les services concernés ou du moins, enquêter cette situation devenue avec le temps, une activité normale. Ceci concerne la collecte des fonds constatée dans des bus urbains desservant différentes lignes de transport relevant de la ville d’Oran à savoir les lignes «B», «51», «79», desserte Oran-Oued Tlélat, « 4G » pour ne citer que cela. Cet état de fait a été constaté également dans les tramways défigurant ainsi, l’image du transport des voyageurs en général. L’envahissement ces derniers temps de cette vague constituée essentiellement de jeunes, portant des gilets de même couleur et parlant le même langage, exhibant ainsi des photos de malades la plupart des enfants en bas âge, ne fait que ternir en fin de compte , l’image du transport et dérange en quelque sorte les voyageurs, voire même des altercations entre ces derniers et les professionnels de ce nouveau métier ,comme c’est le cas de la semaine précédente qui a eu lieu dans une des lignes d’Oran ,heureusement sans incidents. Certes, aider cette frange de société démunie et défavorable souffrant de diverses pathologies nécessitant ainsi, des interventions chirurgicales à l’étranger pour de sommes colossales, est une action de solidarité et d’humanité, mais pas de cette manière. Cependant, un tel phénomène est interdit par la loi pour agir de la sorte, car pour effectuer des collectes de fonds, il faut des autorisations d’organisme à l’exemple la DAS .Certes, des documents censés être des autorisations sont exhibés par ces jeunes dès la montée dans les bus, mais personne n’a osé de vérifier la véracité. Par contre, d’autres personnes se doutant ainsi de la sincérité de ces agissements, préfèrent aider des démunis qu’ils connaissent dans leur environnement. La mobilisation des services de sécurité pour mettre un terme à ce nouveau type de mendicité et d’escroquerie s’impose.