J.Moncef
Lors de la session criminelle d’appel nous allons assister à une importante affaire d’apologie à groupes terroristes création de groupes terroristes et immigration vers un pays étranger en vue de commettre des actes terroristes. Une affaire qui a déjà été jugée par le tribunal criminel de première instance l’année passée, alors les peines de 3, 4, et 5 ans de prison ferme ont été retenues contre ces mis en cause. Un acquittement a été prononcé pour un des prévenus et 20 ans de réclusion par contumace pour des accusés se trouvant en fuite.
C’est en agissant sur informations parvenus à la deuxième région militaires, que les éléments sécuritaires spécialisé ont ouvert une enquête portant sur des personnes qui activeraient dans des réseaux terroristes en Algérie, plus exactement à Tlemcen et tenteraient bien entendu de partir à l’étranger notamment la Syrie et l’Irak en vue de combattre dans les rangs de DEASH. Les éléments de ce réseaux activaient en utilisant les réseaux sociaux et notamment l’application télégram, très utilisé par les groupes terroristes vu sa confidentialité. Les investigations entreprises ont permis à aux enquêteurs de localiser un des suspects activant dans les rangs de deash qui activait en Syrie, puis 13 autres personnes et de les interpeller. Ils activaient selon les éléments de l’investigation, sous les directives d’un certaine L.A.
Par la suite, le reste du groupe a été identifié et localisé, ceci a engendré l’arrestation de 6 autres personnes alors que 5 demeureront en fuite. Ces derniers ont été toutefois, localisés dans les rangs de DEASH à l’étranger.
A l’issue des arrestations des membres de ce groupe terroriste, du matériel informatique, des armes blanches à savoir des sabres et épées qui devaient être utilisés pour exécuter les victimes, ont été saisis. Selon les informations collectées par els enquêteurs, les exécutions devaient être filmées. Par ailleurs les enquêteurs arriveront également à localiser le lieu de rencontre de ce groupe armé, un magasin dans une plage du littoral de la wilaya de Tlemcen.
Lors du premier procès les mis en cause auditionnés, ont dans leur majorité qui avaient pourtant reconnu les faits devants les enquêteurs se raviseront et afficheront un niet catégorique.
« On a fait des déclarations sous la contrainte » avaient-ils soutenus. Chacun des ces prévenus expliquera le genre de dépassements subit lors de son interrogatoire. Cependant trois, d’entre les prévenus avaient déjà été jugés et condamnés pour des affaires d’apologie à groupes terroristes.
L’un de ces derniers expliquera qu’une fois sa peine purgée, il était resté en contact avec les éléments sécuritaires tous corps confondus, en quelques sortes expliquera –t-il par syllabe voilées « je les aidais », ajoutant « qu’ils lui avaient demandé de convaincre son frère se trouvant en Syrie de rentrer. ».
Il déclarera avoir reçu deux tablettes où des comptes face book lui ont été ouverts pour communiquer avec son frère bien entendu sous le contrôle sécuritaires. Affaire à suivre…