J.Moncef

Le dénommé B.M. jugé par contumace et condamné à la perpétuité dans une affaire de 8,45 quintaux de kif, a fait opposition à cette décision de justice suite à son arrestation. Il a comparu hier devant le tribunal criminel d’Oran. Les faits de cette affaire remontent au mois de février 2016, lorsqu’un camion pris en filature à sa sortie de la localité Maghnia est intercepté à un barrage fixé dans l’autoroute Est Ouest à proximité de la commune Sig.
Trois personnes se trouvaient à bord de ce camion, le dénommé M.K, sa mère B.D et son second frère, où les gendarmes ont découvert la quantité de kif cité plus haut. Cette première arrestation a été suivie par l’arrestation d’un autre mis en cause, le troisième frère des deux premiers. Il se trouvait à bord d’une voiture légère, il leur servait d’éclaireur. Confrontés à ces faits les trois frères reconnaitront les accusations pesant contre eux, toutefois c’est le dénommé M.K. qui fera des aveux relatant plusieurs détails dans cette affaire et d’autres affaires qu’il avait mené avec les membres de sa famille. Il a reconnu être dans ce trafic depuis des années utilisant comme couverture le commerce de la vaisselle. « Je transportais de la vaisselle d’el Eulma vers maghnia. », dira t-il. Il citera alors dans ses aveux, le dénommé B.M. qui réside à Maghnia, qui serait resté en fuite. Ce premier mis en cause affirmera, qu’il recevait pour un seul transport jusqu’à 200 millions de cts. Il utilisait ainsi une fausse identité car se sachant rechercher. Il avait selon ses dires, emprunté l’identité de son frère décédé. Dans le cadre de l’enquête dans cette affaire, une perquisition du domicile de des mis en cause, a été opérée. Ainsi, dans une maison dans la wilaya de Blida, ont été saisies 12 voitures et la somme de 03 milliards de cts. Hier à la barre du tribunal criminel, le dénommé B.M. jurera son innocence, ajoutant, « votre honneur je ne connais que de vue ces prévenus leur sœur est ma voisine et c’est parce que je leur ai refusé la main de ma nièce que M.K. se venge sur moi en me citant comme étant son complice.» Cependant, les déclarations de M.K. étaient très précises, chargeant ainsi, B.M. Le représentant du ministère public reviendra sur les faits déjà cité et insistera sur la complicité de ce mis en cause. Il requit la perpétuité cotre cet accusé. Sa défense plaidera la non culpabilité. « On ne peut accuser ou condamner une personne sur les déclarations d’un autre mis en cause » a plaidé plaidera la défense.