Boualem. Belhadri

Le bureau de l’union nationale de la promotion des activités du mouvement associatif a tenu, en fin de semaine, sa rencontre régionale, à l’université Belhadj Bouchaib d’Ain Témouchent, qui avait pour thématique « l’étude du phénomène de l’émigration clandestine », un phénomène qui monte crescendo en Algérie nonobstant les mesures multiples et variées mises en place par le gouvernement et les engagements des différents secteurs de prise en charge qui contribuent, selon une dynamique associée et récursive, aux efforts d’atténuation de ce fléau dont certains le qualifient de endémique.
Au premier plan, dira Mustapha Kadir, le coordinateur régional du mouvement sus- cité, le colloque et les instances exécutives ainsi que les représentations régionales du mouvement associatif estudiantin et autres entités relevant des autres secteurs, entendent asseoir une stratégie visant à créer un réseau entre l’union en tant que berceau incubateur des idées innovantes à transformer en structures d’accompagnement de toute sorte de projets et de moyens d’accompagnement de projets de création d’entreprises de jeunes tentés par l’exode, d’une part, et le mouvement associatif universitaire (qu’il faut unifier ), d’autre part.
Son souhait est de sortir avec des solutions intrinsèques (que l’actuel gouvernement cherche) étant donné que le phénomène ne touche pas une famille sans les autres mais il est et il demeure un fléau qui gangrène la société et pour lequel des résolutions radicales soient trouvées et mise en branle. Les intervenants sont revenus sur le sujet pour dire que ce n’est pas uniquement le chômeur du coin qui séduit par la harga, mais aussi, des fonctionnaires, des médecins, des ingénieurs, des universitaires, des chercheurs, des artistes et toute la crème des forces vives de l’Algérie.
Un autre intervenant dira que ce fléau est exceptionnel, il est devenu une maladie psychique qui hante les esprits de toutes les composantes de la société algérienne. Sur un autre plan on doit s’intéresser au mouvement inverse. On assiste à des africains, des tunisiens, des marocains et des mauritaniens, pour ne citer que ceux-là ; ils dont nombreux à venir en Algérie pour travailler en noir.
On les voie occuper le podium des métiers nobles et sont partout au niveau des chantiers du bâtiment. Un paradoxe et des questionnements !