Une vielle affaire qui refait surface, l’assassinat de l’homme d’affaire à boulanger

Tribunal criminel d’appel

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J.Moncef

Jugé par le tribunal criminel de première instance, les mis en cause dans l’affaire du crime ayant visé un homme d’affaire au niveau de boulanger a été reporté hier par le tribunal criminel d’appel. Cette affaire remonte à huit ans de cela, en 2013 au mois de décembre, alors un homme d’affaire connu sur la place d’Oran et issu d’une grande famille, L.B, âgé de 56 ans a été découvert dans le bureau de son usine sise au quartier de Boulanger. Les premiers éléments de l’enquête, avaient révélé qu’il a été assassiné par une bande de malfaiteur ayant pour mobile le vol.

Selon les témoignages recueillies par les enquêteurs, les mis en cause au nombre de trois, s’étaient présentés à l’usine portant un uniforme similaire à celui des travailleurs de la SONELGAZ, ils ont attendu le départ des employés de la victime, pour sonner à la porte de l’entrepôt. Se déclarant agents de la SONELGAZ, le gardien a ouvert la porte, il a été de suite bousculé vers l’intérieur. Ses assaillants ne s’arrêteront pas là, ils l’ont ligoté puis lui ont asséné plusieurs coups de couteau.

Ils se rendront ensuite au bureau de L.B, à qui ils demanderont l’argent en sa possession. Il leur a remis la somme de 17 millions de cts, mais les malfrats savaient qu’une importante somme d’argent se trouvait dans le coffre fort. Il l’on sommé de leur ouvrir ce coffre, or L.B a refusé. Les malfrats n’ont pas hésité à le tabasser croyant qu’il allait céder, il en fut autrement, alors fou de rage ils lui ont asséné plusieurs coup de couteau dont quelques uns au niveau du thorax et à l’artère fémoral, L.B a ainsi rendu l’âme entre leurs mains. L’alerte a été donnée par un ami de la victime, qui avait rendezvous avec lui. Il a découvert une scène horrible qui l’a marqué à jamais.

Une enquête marathon est alors menée par les éléments sécuritaire, ils arrêteront le principal mis en cause H.kh. qui reconnaitra les faits et donnera les noms de ses complices. Coup de théâtre le jour du premier procès tenu en 2018, au niveau du tribunal criminel K.Kh. réfutera d’un bloc toutes les accusations affirmant qu’il a reconnu les faits sous la contrainte.

Les autres mis en cause, reprendront les mêmes déclarations. Toutefois, les témoins cités dont le gardien K.M. chargeront les mis en cause les reconnaissant d’emblée. Un débat houleux avait opposé les mis en cause et le président de l’audience. Plus d’une fois des analyses d’ADN avaient été demandé toutefois le résultat de ces analyses ont été indécelable vu les conditions dans lesquelles les pièces à conviction ont été relevé et gardé. Lors de ce premier procès la peine capitale avait été requise contre tous les accusés. Trois d’entre ont été condamné à cette peine requise et le quatrième avait écopé de la perpétuité.