Commerce informel : Personne n’est au-dessus de la loi?

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Boualem. Belhadri

Devant la faiblesse des responsables concernés, le commerce informel squatte les trottoirs, les espaces publics, les accotements des rues de la ville d’Ain Témouchent. L’observateur peut aisément constater ces squatteurs qui font la loi à leur manière et font fi à tout ce qui est réglementation et textes régissant le commerce et l’occupation des espaces publics. Pour laisser le témoin constater de luimême, on l’invite à circuler depuis la rue Pasteur jusqu’à la rue de la révolution et prendre les ruelles étroites qui sont perpendiculaires aux deux voies citées plus haut. Les autorités locales et les élus locaux ainsi que tous les responsables des secteurs ayant un droit de regard de prêt ou de loin sont conscients de l’ampleur du problème du squat. Il y a environ quelques années, les commerçants et les vendeurs illicites s’emparaient des trottoirs. Depuis peu, ces derniers ont élargi leur bazar pour occuper la chaussée sur une profondeur de plus d’un mètre.

Alors pour mieux emmerder tout le monde, les squatteurs usent de tous les moyens pour pousser les piétons à circuler sur la chaussée, sans se gêner. Des chaises, des bidons, des tables, des cailloux, des mannequins, des caisses et autres objets vous imposent un rythme de passage au gré des vendeurs. Les automobilistes n’arrivent pas à recouvrer leurs droits. Et on a l’impression que la ville est livrée à qui veut user de la force. Même les rues autorisant le stationnement aux automobilistes sont squattées. Selon un officier supérieur de la sûreté de la wilaya d’Ain Temouchent, pour bientôt des opérations de polices devront amener ces vendeurs illicites à occuper les espaces qui leur sont réservés. On est là pour mettre de l’ordre et personne n’est au-delà de la loi.