Boualem. Belhadri
La journée mondiale de la protection et la défense civile (JMPDC) du premier mars de chaque année a été célébrée, à Ain Témouchent, à l’instar des autres régions du pays, sous le sceau caractéristique « un secouriste pour chaque famille ». Ce slogan d’une portée humanitaire et civilisationnelle, a été un axe cardinal dans le message du SG, de l’organisation internationale de la protection civile (OIPC), qu’a lu l’officier supérieur de la protection civile lors du déroulement des festivités qui ont eu pour cadre l’unité principale d’intervention rapide de la protection civile, de la wilaya d’Ain Témouchent.
Cette année, en plus de l’unité principale qui en a fêtée, toutes les autres structures de la PC, à l’échelle locale ont organisé des portes ouvertes à l’endroit des citoyens et des apprenants, tous paliers confondus. L’opération la plus importante, qui a retenu l’attention de l’assistance (autorités et représentants de plusieurs secteurs à charge de modules relatifs aux risques majeurs et catastrophes naturelles), est celle liée aux missions du centre cynotechnique. Il est à comprendre que la cynotechnie désigne l’ensemble des connaissances et des techniques liées à l’élevage du chien, à son éducation et à sa formation à des tâches spécialisées. Une équipe cynotechnique désigne généralement une association homme-chien dont les tâches sont la recherche et le sauvetage de personnes. Selon le chef de sûreté de la wilaya d’Ain Temouchent, « Ce centre, situé à 3 km au nord-ouest d’Ain Temouchent, est achevé à 100 % » Faut-il comprendre qu’il est programmé pour sa mise en exploitation. Des simulations de sauvetage des personnes en danger ont été développées devant l’assistance qui a longuement applaudi les pompiers en action. Le message était bien codé. « Et l’importance de ce thème est grande », dira BelkacemElketroussi qui enchaine « bien que les premiers secours soient considérés comme relevant de la sphère et du mandat de la PC et des autres autorités compétentes, les actions de premiers secours et de sauvetage commencent généralement par demander de l’aide avant l’arrivée des autorités et des organes compétents. Cela dit au moins un membre d’une famille doit être prêt pour de tels événements. » Poursuivant la lecture du message du SG de l’organisation mondiale, l’officier supérieur met en exergue son rôle constitutionnel qui se reflète dans le soutien et la coordination des efforts consacrés à éduquer, former et équiper les individus afin qu’ils deviennent de meilleurs assistants et de vrais professionnels. » Aussi Elketroussi dira que « depuis plus de 80 ans, l’OIPC œuvre sans relâche dans le cadre de son mandat qui consiste à fédérer et soutenir les structures nationales en charge de la protection de la population, des biens et de l’environnement ». L’idée qui a germé dit-il « est de permettre aux individus possédant un ensemble pluridimensionnel de compétences et de savoir, afin de devenir des secouristes. C’est l’un des impératifs du XXI e siècle et un grand facteur de motivation pour encourager les civils à prendre une part active dans leurs systèmes nationaux de prévention afin qu’ils puissent être forts et résistants face aux catastrophe. » Quels sont les moyens que dispose la direction de la protection civile de la wilaya d’Ain Témouchent pour concrétiser ce challenge qu’elle espère voir sur le terrain des grandes catastrophes? Voilà un thème qui doit trouver tout l’intérêt de la part des autorités de la wilaya en mesure de planifier des programmes de formation en bonne et due forme. Espérons!
