J.Moncef
Pour usurpation d’identité, apologie à groupe terroriste activant à l’extérieur du pays et appartenance à un groupe terroriste activant à l’extérieur du pays, le dénommé L.L., a été condamné par le tribunal criminel d’appel à 10 ans de réclusion. Le 15 mars 2017, un certain Chahine Nassreddine, un ressortissant syrien a été arrêté dans le cadre d’une enquête menée contre les groupes armés. Les premières informations le concernant le qualifiaient de ressortissant syrien interdit de résidence en Algérie, mais les investigations. Des services de sécurité ont révélé qu’il s’agissait, en fait du dénommé L.Lakhdar, un algérien né à Saida âgé de 34 ans.
Le père de L.L, a déclaré aux enquêteurs, que son fils, a quitté le domicile familial depuis 2007 pour aller travailler en Espagne. Le père a ajouté être resté en contact avec son fils pendant deux années puis ce fut le silence total. Toutefois, les investigations, ont déterminé qu’en 2016, L.L travaillait chez une dame, dans une ferme se trouvant à Bousfer, d’ailleurs c’est à cet endroit qu’il a été arrêté. Interrogé cette dame expliquera qu’il lui a été présenté par un ami, un certain D.K., comme étant un ressortissant syrien qui a fui son pays suite à la guerre et qu’il est opposant au régime du président El Assad.
Cette dame a précisé que L.L ne s’exprimait qu’en langage syrien et que plus d’une fois il avait travaillé au niveau de la caserne militaire, ainsi il est arrivé à lier des liens d’amitié avec ces derniers. Interrogé D.K. dira qu’il l’a connu sous le pseudo d’Abou EL Arab, en 2012, alors il travaillait chez son neveu qui est détenu pour une affaire d’apologie à groupe terroriste. D.K, a ajouté que son neveu activant avec les groupes de deash en Syrie. Lors de son interrogatoire, L.L. a avoué qu’en 2007, dans la wilaya de Saida, il avait fait la connaissance d’un palestinien, qui lui a permis de rejoindre la Palestine et le groupe d’Azzedine El Kassam à Ghaza.
Selon ses dires, L.L, avait pour mission de creuser des tunnels reliant l’Egypte à la Palestine et qu’il est resté dans ce pays pendant 4 ans, puis il est retourné en Algérie pour se rendra au Maroc jusqu’à son retour et son installation dans la ferme où il a été arrêté. A la barre du tribunal criminel L.L. se confondra en contradiction, reconnaissant puis niant les faits qui lui étaient reprochés. Dans son réquisitoire le représentant du ministère public insistera sur la gravité des faits et requis la peine maximale pour L.L.