Hafida B.
S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le professeur Kamel Senhadji, installé samedi à la tête de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, a accusé l’organisation mondiale de la santé OMS, d’avoir « tâtonné » et «slalomé» dans la gestion « irrationnelle » de la pandémie du coronavirus.
Le professeur Kamel Senhadji rejoint l’avis d’imminents chercheurs professeurs ainsi que de pays membres de cette organisation qui l’on accusé de s’être planté dans la gestion de la pandémie du covid19. Le professeur Senhadji, a qualifié l’appel de l’OMS à stopper le traitement du Covid -19 à l’aide de la Chloroquine, parce que, selon elle, « induisant plus de morts », pour, ensuite, se rétracter, comme « une honte ».
Pour appel, 09 neuf jours après avoir appelé à la suspension des essais clinique à l’hydroxychloroquine pour le traitement des cas de covid 19, suite à la publication d’une étude polémique dans la revue médicale The Lancet, l’organisation mondiale de la santé OMS a annoncé la reprise du même protocole de traitement. Le professeur s’en est pris, également, à cette organisation pour avoir, publié un document affirmant que l’Algérie détient un taux de contamination au Covid-19 plus important que celui annoncé.
A propos des mission de l’agence qu’il gèrera, le professeur Kamal Senhadji biologiste, spécialiste en immunologie des transplantations, signale qu’elle va s’appuyer dans son fonctionnement sur des compétences scientifiques nationales, mieux informées sur le milieu sanitaire en Algérie, mais également sur les nombreuses sommités médicales et de recherche installées à l’étranger.
Ce chercheur tient à rappeler que c’est la pandémie du Covid-19 qui a contribué à l’idée de création de cette Agence de sécurité sanitaire, dont la mission, déclare-t-il, va notamment aider à relancer un système de santé « malade » où la prévention, un aspect prépondérant, a toujours été négligée. Parmi les actions de prévention contre des virus nettement plus virulents que le Covid-19, auxquelles va se consacrer cette agence, l’intervenant fait état de la création d’un hôpital « étanche » de recherche, entièrement confiné, où seront étudiés des « germes très dangereux », à l’exemple de la fièvre hémorragique d’Ebola, et traités les malades affectés « pour en arrêter la transmission ».