Fetati Loubna
Avec la réouverture des plages ce samedi, après un allègement de confinement dictés par la crise sanitaire du covid 19, les citoyens sont très satisfait de pouvoir enfin en profité,mais leur joie ne sera pas accompli avec « la mafia de la plage »qui sévit sur la côte oranaise et dicte sa loi. Les membres de cette mafia sont déjà installés. Il s’agit des plagistes qui louent les parasols les chaises et table et s’accaparent des premières places en bord de mer. Cette mainmise sur les plages est dénoncée par les citoyens, mais personnes n’a pu combattre ce phénomène qui bafoue les décisions prises au plus haut niveau du gouvernement, s’agissant des la gratuité de l’accès aux plages qui n’existe finalement que dans les discours. L’estivant est plumé dès son arrivée au parking de la plage. À l’entrée de chaque plage, il y a ce qu’on appelle les “ parkingueurs” : des jeunes qui obligent les estivants à payer l’accès au parking. Ils ne sont pas employés par la mairie, mais par des « voyous » bâton à la main. Il faut compter entre 150 et 200 dinars pour garer sa voiture. Sur la plage publique, il faut compter plus de 1000 dinars pour un kit “parasol-table-chaises”, pour une seule journée. D’abord décriés pour “le racket” auquel ils soumettent les vacanciers, les loueurs sont finalement tolérés par les autorités locales à condition qu’ils n’occupent pas la plage avant l’arrivée des baigneurs et qu’ils ne les obligent pas à recourir à leurs services. Mais ces conditions ne sont pas toujours respectées, ce qui entraîne de nombreuses disputes entre vacanciers et “parasoliers”. Encore une fois un appel est lancé aux services de sécurité pour protéger l’estivant sur les plages en premiers lieu, des prédateurs membres de cette mafia des plages que nul n’a pu détrôner.