Boualem. Belhadri
Selon la direction des services agricoles (DSA), de la wilaya d’Ain Témouchent, durant l’exercice agricole 2019-2020, la production du pois chiche a atteint près de 65 000 quintaux. En somme il est expliqué que cette légumineuse occupe la première place en égard à sa praticabilité ancrée dans les coutumes des agriculteurs de la région. Ces derniers temps le pois chiche reprend sa notoriété grâce à un nouveau contingent de fellahs professionnels qui, à la longue se sont spécialisés et constituent le noyau innovateur en mesure de faire la différence non pas uniquement sur le plan de la productivité mais surtout sur celui de la qualité et de la valeur marchande du produit que certains veulent concurrencer leurs semblables à l’échelle nationale et au niveau maghrébin notamment. Alors que par le passé les rendements oscillaient entre 03 à 05 q/ ha, aujourd’hui il y a une nette amélioration qui fait tendre les seuils de 06 à 08 q/ha, des taux qui restent toujours moyens et qu’il faut absolument les mettre aux standards internationaux. Cependant si du côté de la productivité, les rendements pourraient monter crescendo, du côté de la qualité et du calibre du produit, beaucoup reste à faire. Un domaine qui demande l’apport des professionnels dans le domaine de la réhabilitation des variétés du terroir. Il n’est plus permis de continuer à acheter de la semence de l’étranger alors que cette semence ne produit que des grains non marchands et non compétitifs. Les ménagères continuent à acheter des étalages le pois chiche importé alors que le local est destiné à la production de la farine pour la fabrication de la célèbre Kalantica.