B.B.Lazreg
La commune de Rahouia est située à 38 kilomètres au nord-ouest du chef-lieu Tiaret, elle s’étend sur une superficie de 27061 hectares. Elle est à vocation essentiellement agricole, classée première à l’échelon national, notamment en matière de productions céréalières (blés durs). Sa population est de 24657 habitants, dont 17 255 au chef-lieu, d’après le dernier recensement.
Rahouia a été créée en 1906. Avant l’indépendance, elle s’appelait Montgolfier et dépendait de la commune mixte de Zemmora (Relizane). Elle est limitée, au nord par les communes d’Oued Esselam et Mendes (Relizane), à l’est par Sidi Ali Mellal, à l’ouest par Mechraâ-Sfa et DjillaliBenamar et au sud par Guertoufa. L’antique Montgolfier est relié respectivement aux routes nationales 23 et 91, servant ainsi de relais important entre les grandes villes de l’Ouest du pays, telles que Tiaret, Oran et Mostaganem via Relizane ou encore Mascara. Rahouia, important chef-lieu de daira de la wilaya de Tiaret, qui avait connu près d’une dizaine de présidents d’APC, depuis l’indépendance, est en quête d’un véritable développement local à tous les niveaux. A cet effet, ses quelques associations actives dressent un état de lieux au premier responsable de la wilaya, à qui ils font confiance, pour attirer son intention sur la situation actuelle que connait leur commune.
Les besoins de la population à l’ère de l’Algérie nouvelle
Dans un rapport détaillé remis a Cap-Ouest, il est écrit qu’à l’ère de l’Algérie nouvelle ; il est utile de proposer un bon nombre de suggestions et de signaleraussi les besoins de la population en matière de différents équipements, sans toutefois omettre ce qu’ont réalisé leurs autorités dans le passé, et leurs efforts consentis dans le but de satisfaire les espérances de la population et d’assurer un avenir meilleur aux futures générations, et d’éviter, en même temps tout retard dans les différentes réalisations. Parlant du secteur de la santé, il en existe un hôpital d’une capacité de 60 lits, orphelin de médecins spécialistes , une polyclinique au chef-lieu et une annexe nouvellement réalisée à la cité Benouis Rabah. Trois centres de santé implantés dans les douars de Beni-Louma, OuledRached, Guires et Zeffout. Dans ce même volet, les associations et d’autres actifs du mouvement de la société civile proposent les créations d’autres salles de soins, à l’exemple de l’autre important douar de Sefafha. Il est proposé, également dans la mesure du possible, l’équipement de l’hôpital « TidjiniHaddam » d’un scanner, d’un centre d’analyses médicales et l’implantation de deux autres pharmacies au niveau des quartiers populaires 309 et 107 logements. Le secteur de l’éducation préoccupe, lui aussi, cette population, qui propose le lancement des extensions au profit des écoles primaires « Senouci Larbi » pour la construction de quatre nouvelles classes, l’autre école « Bettayeb » pour trois classes, 06 classes au lycée « El-MecheriMissoum » et 04 classes au nouveau lycée. D’autres besoins ont été, également cités et concernent les créations d’un deuxième bureau de postes dans la partie nord-ouest, une agence d’une banque BDL, ouverture de bureaux de notaires et la réalisation d’un siège servant de tribunal ainsi que la construction d’un nouveau siège de la Sonelgaz de 3000 M2. Sachant que dans ce dernier volet, la ville de Rahouia est alimentée par deux lignes électriques de moyenne tension de 30 KW, provenant de la centrale électrique de Tiaret.
Nécessité de la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées afin d’éviter toutes maladies à transmission hydrique –MTH)
La première transite les localités Tagdempt, Ain Serb et Mechraâ-Sfa jusqu’au sud-ouest de Rahouia. La deuxième est déviée à partir de Guertoufa vers Oued-Lili, Meghila, Sidi Ali Mellal, Sebt et Tidda tout en longeant la RN 23, en passant par Temda pour rejoindre Rahouia à l’Est. Ceci nécessite un poste d’électricité de HT/MT de 60-30 KW afin de résoudre définitivement le problème de chute de tension qui fait toujours défaut. Relatant, aussi, le secteur de l’environnement, il est très urgent de signaler la nécessité de la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées afin d’éviter toutes maladies à transmission hydrique –MTH). Même cas pour la décharge publique ; celle-ci reflète une mauvaise image de l’entrée nord de la ville et se trouve à proximité de la RN 23, pour cela, il est demandé de déplacer cette décharge vers d’autres lieux lointains, comme promis depuis longtemps par le directeur de l’environnement de la wilaya de Tiaret. Le côté socio-culturel, quant à lui, est complètement ignoré dans cette région, hormis l’existence d’un ancien stade, datant de l’ère coloniale et ne répond aucunement aux normes réglementaires exigées. A cet effet, la population de Rahouia souhaite avoir un nouveau stade de football, l’achèvement des travaux de la nouvelle piscine et une salle des fêtes ou une salle des conférences. Enfin les autres populations des zones d’ombres axent leur espoir sur le nouveau programme prôné par le président Abdelmadjid Tebboune afin d’être satisfaits de certains projets, tels que l’eau, les routes, l’électricité et l’éclairage public dans certaines zones oubliées et les routes pour d’autres.