J.M

Le feuilleton des effondrements partiels à Oran continue, heureusement sans faire de victimes. En cette saison hivernale, les cas sont de plus en plus nombreux, ce qui met les responsables locaux dans l’obligation d’assurer de nouveaux logements aux familles sinistrées qui sont plus d’une cinquantaine seulement en ce début de 2021, après Victor Hugo, Sananès et hier Plateau. Cela sans parler des familles qui résident encore dans ces vieilles bâtisses à Sidi El Houari, Ed-Derb et St Antoine entre autres, des quartiers où les immeubles classés dans la zone rouge sont nombreux sans pour autant être relogés. Ces familles demandent les autorités locales à leur aménager des chalets provisoires en attendant la distribution des logements qui sont encore en phase d’achèvement. Les causes de ce retard sont généralement les travaux des sites devant accueillir ces familles qui trainent. Entre-temps, les protestations se multiplient de la part des citoyens afin de maintenir la pression sur les responsables du secteur, appelés à mettre les bouchées double pour calmer les esprits, en poussant les entreprises réalisatrices à activer la cadence des travaux.