J.M
Les services de la direction de l’agriculture sont intervenus jeudi dernier à Hassi Bounif afin de faire le constat suite à une catastrophe écologique causée sur une terre agricole par un opérateur économique spécialisé dans l’incinération de plomb et du recyclage de batteries à Kharrouba La fumée et l’acide des batteries usagées provenant de l’atelier appartenant à cet investisseur, ont été fatals pour les arbres d’oliviers et le cheptel de trois fellahs.
Ce crime contre la nature a été dénoncé par le réseau ‘’Citoyenneté et Environnement’’. Selon son coordinateur à Oran Mohamed Yahiaoui ‘’Notre intervention s’est faite d’abord administrativement, on s’est rassuré que l’activité de cet investisseur est légale, et que l’octroi du foncier s’est également effectué comme le prédit la loi en vigueur, avant de passer à l’acte, car sur le terrain, un véritable crime contre la nature a été commis, avec la mort du cheptel et la détérioration des oliviers’’. Selon notre interlocuteur :’’L’investisseur n’a pas l’autorisation requises pour entamer ses essais d’incinération de batterie et de plomb ». des questions qui se posent sur l’accord préalable qu’a donné la direction de l’agriculture pour la concrétisation de ce projet sans prendre en considération l’effet négatif que cela peut avoir sur les terres agricoles avoisinantes.
Selon le coordinateur du réseau ‘’Citoyenneté et Environnement’’ toutes les instances habilitées de mettre fin à ce massacre ont été avisées y compris le ministère de l’agriculture, celui de l’industrie, et même la Présence de la République. Des images et des vidéos ont été même publiées sur Facebook afin d’annoncer au grand public qu’on achève bien les arbres et le cheptel à Hassi Bounif. Quant à elle, la direction de l’environnement affirme qu’elle n’a accordé aucune autorisation pour un investissement pareil sur une terre agricole. Elle ajoute que la zone d’activités de Kharrouba est destinée à l’industrie agroalimentaire uniquement et que cet investisseur est déjà entré en litige judiciaire avec les fellahs. Affaire à suivre…